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 don't stand so close to me + Javier

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Carrie Miller

Carrie Miller

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MessageSujet: don't stand so close to me + Javier   don't stand so close to me + Javier EmptyMar 5 Mai - 0:13

Carrie a envie de partir en courant, elle veut rentrer chez elle et retrouver les bras de son père. Elle a une boule au ventre depuis qu’elle a reçu cette convocation, elle ne sait absolument pas à quoi s’attendre. Pourtant dans les couloirs de la fac où elle vagabonde depuis un bon quart d’heure maintenant, elle fait bonne figure. Elle est même bien plus sympathique avec les quelques personnes qui lui adressent la parole qu’en temps normal. Ça la distrait de se forcer à être gentille, ça la fait penser à autre chose. La vérité c’est qu’elle est tétanisée à l’idée de se retrouver seule dans le même bureau que ce type. Elle sait d’avance que ce qu’elle va penser sera immoral, que ce sera déplacé. Et elle n’a pas envie. Elle se retrouve déjà dans cette position à chaque cours qu’il donne et ça lui suffit amplement pour se sentir coupable. Mais, heureusement, ils ne sont pas seuls en cours. Ça a un côté rassurant, ça rend les choses encore plus impossibles qu’elles ne le sont déjà. Elle n’est plus qu’à quelques pas du bureau, elle sent son cœur battre la chamade. Qu’est-ce qu’il lui veut de toute façon, franchement ? Elle excelle dans son cours. En fait, elle excelle dans chaque cours qu’elle prend. C’est comme ça. Faut dire qu’elle s’en donne les moyens aussi. Dans tous les cas, elle ne voit pas ce qu’il a à lui dire. Est-ce qu’il a remarqué qu’elle le fixait comme une idiote pendant ses cours ? Oh mon Dieu. Rien qu’à cette idée, Carrie rougit. La honte. Si ça se trouve, il veut simplement te féliciter, qu’elle se rassure intérieurement alors qu’elle arrive devant la porte du bureau de monsieur Fernandez. Elle fixe la porte un long moment. Il y a son nom écrit dessus et Carrie le lit peut-être cinquante fois avant de trouver le courage de toquer. Du mieux qu’elle peut, elle essaye de retrouver des airs naturels. La Carrie que tout le monde connaît n’a pas froid aux yeux, ce n’est pas une timide. Elle est même connue pour être une sacrée petite teigne. Pourtant elle a l’air sage là, avec son ordinateur sous le bras, un vrai petit ange. Ça ne tarde pas à ouvrir, elle tombe presque nez à nez avec son professeur d’espagnol. Qu’il est beau, c’est fou. Elle ne l’avait jamais vu d’aussi près. Elle secoue la tête, recule d’un pas. A cette distance, c’est bien mieux. « Bonjour monsieur Fernandez. » Elle tend la main dans sa direction. Elle n’est pas sûre mais il lui semble que c’est ce qu’il convient de faire dans ce genre de situations. « Vous souhaitiez me voir ? » qu’elle demande, soulagée de retrouver son aplomb habituel. Elle aurait eu l’air bien bête si sa voix s’était mise à trembler. Finalement, elle s’en sort bien. Pour l’instant. Ils ne sont même pas encore rentrés dans la pièce. Qu’est-ce que ça va être quand il va refermer la porte sur eux ?
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Javier Fernandez

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MessageSujet: Re: don't stand so close to me + Javier   don't stand so close to me + Javier EmptyMar 5 Mai - 12:06

Quelle connerie a-t-il encore fait ? Pourquoi lui avoir demandé de venir dans son bureau après les cours ? Il sait que de se retrouver seul avec elle va lui donner envie de faire tout plein de choses peu catholiques. Cependant, elle a l'âge d'être sa fille. Si jusque là, ça ne l'avait jamais dérangé, aujourd'hui c'était quelque chose qui allait peut être le freiner à essayer de l'avoir. Alors qu'il tourne en rond depuis une demie-heure en attendant que Carrie se pointe, son portable vibre. Javier, d'un geste las, parce qu'il connaît très bien l'expéditeur, vérifie le message. Ce n'est autre que sa femme, Hanae, qui lui demande s'il compte manger avec elle ce soir. A vrai dire, il ne sait pas. Il n'a rien de prévu pour ce soir, mais qui sait, peut être que l'entrevu avec la demoiselle aboutira sur quelque chose. Non non et non. Javier secoue la tête pour chasser ce genre d'idées de sa tête. Quand bien même elle le trouverait sexy, parce qu'avouons-le, il l'est, qui lui dit qu'elle voudrait d'un type qui a l'âge de son père. Il fallait être complètement taré, ou avoir un énorme complexe œdipien pour vouloir une telle chose. Le prof répond donc à sa femme qu'il ne sait pas encore et qu'il la tient au courant le plus vite possible. Elle va encore lui en vouloir, mais après tout, après quatorze ans de mariage, elle le connaît. Décidant de ne plus penser à elle, Javier se remet à faire les cents pas en laissant son esprit vagabonder jusqu'à Carrie Miller. Il a bien remarqué qu'elle passait de longues minutes à l'observer et il ne sait pas pourquoi. Ça ne le gêne pas vraiment, mais il voudrait comprendre. Il n'est pas un homme qui aime les mystères. Lui préfère quand tout est bien expliqué, bien en ordre. Et là, ce n'est pas le cas. Il ne comprend pas son regard perdu quand elle le fixe. Il a déjà croisé son regard et à chaque fois, c'était comme si elle n'était plus là mais en train de rêver de quelque chose qui lui était inaccessible. Si seulement, elle pouvait rêver de lui. Des coups se font entendre contre la porte et Javier sourit. C'est sûrement elle. Excité comme un adolescent, il lisse sa chemise, remonte ses manches et va ouvrir la porte. Elle est là, devant lui, ses yeux plantés dans les siens. Qu'est-ce qu'elle est belle ! Il a envie d'embrasser cette bouche pulpeuse qui l'appelle à elle. Serait-ce un crime de la faire entrer pour le faire ? Non après tout, elle était majeure, ils pouvaient donc consommer cette attirance. La voix de la jeune femme lui remet les pieds sur terre et il laisse la contemplation de ses lèvres pour celle de ses yeux. Noisettes, avec quelques pointes de vert. C'est bien la première fois qu'il la voit de si près et elle est vraiment belle. Ouais il se répète mais c'est pour souligner le fait, qu'elle est encore plus magnifique de près que de loin. Javier adore la façon qu'elle a de prononcer son nom de famille et il a toutes les peines du monde à se retenir de l'entraîner dans son bureau et de lui faire l'amour pendant des heures. « Bonjour Mademoiselle Miller. » Bien qu'il soit sur le sol américain depuis des années, il n'a pas perdu son accent mexicain quand il parle anglais et roule tous les ''r''. Javier lui serre la main. « Oui je voulais discuter avec vous de l'un de vos devoirs. » Il l'invite alors à entrer et lorsque c'est fait, il ferme la porte derrière eux. Maintenant, ils sont seuls... « Prenez une place que nous puissions discuter tranquillement. » Bien entendu, discuter n'est pas la première chose qu'il veut faire avec elle. Mais chaque chose en son temps.
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MessageSujet: Re: don't stand so close to me + Javier   don't stand so close to me + Javier EmptyMar 5 Mai - 17:07

Carrie en vient à regretter ses choix vestimentaires. Elle aurait peut-être du mettre une jupe ? Ou s’attacher les cheveux ? Ou vieillir de vingt ans… Mais non, elle n’a rien fait de tout ça. Elle est dans un petit jeans simple, un t-shirt blanc, et c’est tout. Elle est le plus naturelle possible aujourd’hui, est-ce qu’elle n’aurait pas du en faire plus ? Elle lui aurait montré qu’elle n’est pas qu’une gamine de vingt-deux ans avec ses jeans troués. Oui, ça y est, elle s’en veut. Pour la première fois de sa vie elle ne se sent pas à la hauteur de son interlocuteur. Elle est pourtant dotée d’une assurance naturelle, une confiance elle que beaucoup lui envient. Mais là, elle se sent pathétique. Elle aimerait être ailleurs, elle aimerait être loin. Elle aurait du dire non. Mais comment ? C’est son prof. Ce n’est pas comme si elle avait eu le choix. Elle ne peut pas se défiler en prétextant une gastro fulgurante, ce n’est vraiment pas glamour dans le genre. Oui, c’est débile mais elle ressent le besoin de lui plaire. Carrie n’a jamais à se soucier de ça en général. Non pas qu’elle plait à tout le monde… C’est juste qu’elle se moque de plaire aux autres. Là, c’est différent. Javier Fernandez lui fait tourner la tête. Et il est là, en chair et en os, devant elle. Mademoiselle Miller. Carrie sourit. Elle ne savait pas que ça pouvait sonner aussi bien dans la bouche de quelqu’un mais elle pourrait écouter son professeur le dire pendant des heures. C’est sûrement son accent. Il est déjà sexy quand il parle espagnol, il l’est encore plus quand il parle anglais. Discuter de l’un de ses devoirs ? Carrie est intriguée, elle n’a pas l’impression d’en avoir raté un seul depuis le début de l’année. Elle a révisé. A chaque fois. Comment ça pourrait être possible ? A moins qu’il ne veuille la féliciter. Qui sait. Il y a peut-être encore des profs qui prennent la peine de booster leurs élèves. Sauf que Carrie a un peu de mal à croire à cette éventualité. La porte se referme, Carrie déglutit. L’effet que ça lui fait, c’est encore pire que ce qu’elle s’était imaginée. Elle a chaud d’un coup. Elle passe une main dans ses cheveux. Puis une autre. Elle essaye de s’aérer un peu la tête mais ça ne semble pas faire baisser sa température. Il l’invite à prendre place, elle se précipite sur la chaise qu’il y a en face de son bureau. Elle croise immédiatement les jambes, les tient même à l’aide de ses deux mains. Reflexe de sécurité, Dieu sait à quel point elle a envie de les écarter pour y accueillir monsieur Fernandez. C’est n’importe quoi, c’est du délire de seulement y penser… Mais elle n’arrive pas à s’en empêcher, elle est envahie par tout un tas d’idées déplacées. Elle pense à son père, elle imagine que trop bien sa réaction s’il était dans sa tête à ce moment précis. Il ferait un arrêt cardiaque. Qu’elle fréquente des garçons de son âge, c’est déjà une épreuve pour lui. Mais qu’elle s’imagine des choses avec un homme de son âge ? Oh non, il ne s’en remettrait pas. Rien que pour ça, Carrie s’en veut. La jeune femme a l’air songeuse, elle ne revient à la réalité que quelques minutes plus tard. « Il y a quelque chose qui ne va pas avec mon devoir ? » qu’elle demande en évitant de croiser son regard. Pas question qu’elle se mette à le fixer comme quand ils sont en cours. Il la grillerait tout de suite.
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MessageSujet: Re: don't stand so close to me + Javier   don't stand so close to me + Javier EmptyMer 6 Mai - 12:39

Alors qu'il l'attend dans son bureau, Javier se traite de tous les noms. Pourquoi a-t-il fait ça ? Il sait comment il est. Il connaît ses limites, mais arrivera-t-il à se contrôler là tout seul avec elle dans son bureau ? Il n'en est pas si sûr. Alors il se maudit de l'avoir convoqué dans son bureau. Il ne l'a jamais fait avant. C'est la première fois que ça lui arrive. Elle va être la première à être féliciter par Monsieur Fernandez. Quel idiot il a été ! C'est bien le meilleur moyen d'attirer l'attention sur eux. Il regrette maintenant tout ça. Il n'aurait jamais du faire ça. Alors qu'il pense à faire le mort, à ne pas être là, on frappe à la porte de son bureau. C'est sûrement elle. Et le voilà, excité et impatient comme un adolescent qui est amoureux. Est-ce de l'amour ? Il n'en est pas sûr. La seule personne pour qui il n'avait jamais ressenti ce genre de chose, n'était autre que Ana-Luisa, sa défunte fiancée. Mais ça fait bien vingt ans qu'elle était morte. Il a avancé certes, mais n'est jamais retombé amoureux, se le refusant. Non, il n'a pas envie de souffrir encore. La perdre l'a complètement bouleversé et pendant des mois, c'est à peine s'il n'était pas un zombie. Alors, il préfère se dire que ce qu'il ressent pour Carrie Miller n'est que de l'attirance. Après s'être rhabiller comme il le fallait, Javier ouvre la porte sur la jeune femme. Mon dieu ! Elle est vraiment belle ! Il n'arrive pas à détacher son regard de sa bouche qui l'appelle pour qu'il l'embrasse, sauf quand elle prend la parole. Il relève alors la tête et maintenant, c'est de ses yeux dont il n'arrive pas à détacher le regard. Il la fait entrer dans son bureau et une fois qu'il a fermé la porte, il lui indique une chaise pour qu'elle puisse prendre place. Javier observe Carrie amusé par son comportement. Elle s'est précipité tellement vite sur sa chaise qu'il aurait pu croire qu'il l'intimidait s'il n'avait pas connaissance de son assurance avec les autres professeurs. Il est amusé aussi par la position qu'elle prend sur la chaise. On dirait presque qu'elle veut se protéger. Elle a bien raison d'ailleurs. Javier est peut être professeur, mais il reste avant tout un homme : un seul geste, un seul mot de sa part qui lui prouverait que leur attirance est réciproque et son bureau pourrait voler en éclat. Combien de fois il a rêvé de faire ça ici avec elle ou alors dans l'amphi ? Trop de fois pour réellement les compter. Ce qui est bizarre, c'est qu'elle est la seule. Les autres filles de ses classes sont toutes banales à ses yeux. Carrie a quelque chose en plus. Peut être est-ce son regard, ou sa manière de passer ses mains dans ses cheveux ou alors, c'est tout simplement parce qu'elle est elle. Décidément, il est bien plus atteint qu'il ne le croit. Il sourit gêné par ses pensées et fait le tour de son bureau pour venir se placer face à elle et s'asseoir. Au moins comme ça, il est protégé par le bois et s'il a une réaction physique elle ne se verra pas. La voix de la jeune femme rempli une nouvelle fois l'espace clos et Javier remarque qu'elle évite soigneusement son regard. Il trouve cela louche. Avec les autres professeurs, elle n'a pas ce problème pour les regarder dans les yeux et quelques fois leur tenir tête non ? Est-ce lui qui lui fait cet effet ? Il n'en sait strictement rien et ça commence à le frustrer. Javier soulève une pile de document sur son bureau et en ressort un devoir où le nom de Carrie y est inscrit. On ne voit presque pas de touche de rouge. Il y en a juste une ou deux pour reprendre l'orthographe d'un mot ou même la syntaxe d'une phrase, mais rien de bien méchant et cela n'empêche pas la compréhension totale. Il est d'ailleurs excellent. Ce n'est pas la première fois que Carrie lui rend un devoir parfait. Elle l'a toujours fait. « Non il n'y a pas de problème Mademoiselle Miller. Votre devoir est excellent comme d'habitude. Je voulais juste vous voir pour vous féliciter. » Javier essaie de capter son regard en vain. Alors il se contente de la fixer avec un sourire charmeur. Peut être qu'en se sentant observée, elle finira par tourner les yeux vers lui.
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MessageSujet: Re: don't stand so close to me + Javier   don't stand so close to me + Javier EmptyMer 6 Mai - 19:58

Il ne faut surtout pas qu’elle commence à réagir comme une adolescente attardée. Pourtant elle a déjà commencé, avec sa posture et ses tentatives ridicules pour éviter le regard de son professeur. Elle ne peut pas agir normalement ? Comme la Carrie qu’elle est ? Une jeune femme forte, une fille qui ne se laisse pas marcher sur le pied. Là, son professeur ne voit qu’une version complétement dégonflée d’elle. On la sent nerveuse, on a l’impression qu’elle essaye de s’échapper. Est-ce qu’elle peut simplement expliquer à son prof pourquoi elle est mal à l’aise ici ? Si elle lui disait la vérité, peut-être qu’il la laisserait partir ? Peut-être même qu’il ne voudra plus jamais la voir en tête à tête. Ni même dans le même amphi. Non. Elle ne peut pas faire ça. Il lui rigolerait au nez et elle se sentirait encore plus bête qu’avant. Beau comme il est, elle ne doit pas être la première de ses élèves à se pâmer devant lui. Alors elle commence à s’interroger… Est-ce qu’il a déjà fréquenté une de ses élèves ? Non, bien sûr que non. Il est marié. Parce qu’en plus d’avoir à peu près le double de son âge, il est marié. C’est insensé, Carrie le sait. Elle pense à sa femme. Elle ne l’a jamais vu et ne la verrait probablement jamais. Mais elle sait qu’elle doit être magnifique, d’une beauté rare. Elle ne peut pas imaginer une femme ordinaire à ses côtés. Il n’est lui-même pas banal. C’est vrai quoi… Il a quoi ? Quarante ans ? Et Carrie le trouve bien plus beau et plus viril que les garçons qui ont son âge. Est-ce qu’elle est normale ? Elle ne devrait pas voir un psy ou quelque chose comme ça ? Oui, voilà. Au lieu d’être dans le bureau de son professeur d’espagnol super sexy qu’elle a envie de déshabiller dans l’instant, elle ferait mieux d’être dans celui d’un psychologue qui lui expliquerait ce qui cloche chez elle. Elle est peut-être déviante. Quoi que. C’est la première fois qu’elle ressent une telle attirance pour un homme. Le pire, c’est qu’il ne s’est jamais rien passé. A part dans sa tête mais ça, c’est une autre histoire. Carrie se pince les lèvres, elle attend le verdict. Apparemment, il n’y a pas de problème avec son devoir. Au contraire. Monsieur Fernandez la félicite. Qu’est-ce qu’il pouvait faire d’autre de toute façon ? Carrie s’applique à être la meilleure élève possible dans chaque cours qu’elle suit. L’excellence, c’est un mode de vie chez elle, elle vise toujours le sommet. Elle sent qu’il la fixe. Elle sait aussi qu’elle est censée répondre. Elle pourrait au moins dire merci. Mais les mots lui manquent, elle est déstabilisée. Elle met un moment avant de réagir. Malgré elle, elle relève la tête et ses yeux viennent rencontrer ceux de son professeur. Aïe. Ça y est, elle est prise au piège. « Oui… » Elle cherche ses mots. Ça paraît simple pourtant. Merci et au revoir. Voilà, finie la torture. Mais ce n’est pas tout à fait comme ça que ça se passe. « Je sais… » Elle secoue la tête, elle vient vraiment de dire ça ?! Plus prétentieuse, tu meurs. Elle se mord l’intérieur de la joue, comme une punition. Quelle débile. « Enfin, je veux dire, merci. » Voilà, elle a réussi à le dire. Comme quoi, ce n’était vraiment pas si compliqué que ça. Merci, un tout petit mot de rien du tout. Silence. Est-ce qu’elle ne devrait pas se lever et partir de là en courant ? C’est comme ça que ça devrait logiquement se passer… Mais Carrie reste là, hypnotisée. « Et alors ? » Elle se pince les lèvres, encore. « C’est tout ? »
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MessageSujet: Re: don't stand so close to me + Javier   don't stand so close to me + Javier EmptyVen 8 Mai - 1:03

Assise devant lui comme ça, elle paraît sans défense comme l'agneau face au loup. Il pourrait lui sauter dessus n'importe quand elle ne pourrait même pas s'enfuir. Cependant, Javier ne le fera pas. Il ne veut pas être poursuivit pour harcèlement sexuel au sein de l'établissement. Il n'a convoqué Carrie dans son bureau simplement pour la féliciter sur l'un de ses derniers devoirs. Elle a toujours de super notes dans ses cours et donc, en tant que professeur, il se doit de l'encourager à faire aussi bien à l'avenir. Pourquoi même dans son esprit ça sonne faux ? Il sait que ce n'est pas l'unique raison de sa présence dans son bureau. Certes, il veut lui parler de ses études, mais il veut aussi apprendre à la connaître un peu plus même si c'est probablement la pire erreur qu'il va commettre. Ne pas s'attacher à elle veut dire que l'attirance restera simplement de l'attirance. Alors que là, s'il commence à lui poser des questions sur sa vie privée et professionnelle à venir, il va commencer à s'attacher plus qu'il ne le devrait. Il laisse ses pensées de côtés pour la féliciter et essayer de capter son regard en vain. Elle évite délibérément de croiser tourner la tête vers lui. A-t-elle peur qu'il puisse lire dans son esprit ? Qu'est-ce qu'il pourrait y trouver d'ailleurs ? Juste une envie de quitter cet endroit le plus rapidement possible et de ne plus jamais revenir. C'est certainement le plus probable. Il est loin de se douter qu'elle partage le même genre de pensée que lui, à savoir qu'ils ont envie l'un de l'autre. S'ils le savaient, que feraient-ils ? C'est sûrement la question à dix mille dollars. Ses pensées s'arrêtent au moment où Carrie relève la tête vers lui. Son cœur rate un battement tandis qu'il plonge dans ses yeux noisettes. Javier ne peut pas se défaire de cet emprise. C'est comme s'il était pris dans un piège et qu'il a beau essayé de toutes ses forces de s'en sortir et qu'au lieu de ça, il se retrouve de plus en plus emprisonné. Il est tellement hypnotisé par ses yeux qu'il entend la voix de Carrie mais ne saisit pas le sens de ce qu'elle veut dire. Après tout, c'est vraiment sans importance puisqu'il a enfin réussi à capté son attention. Javier pourrait se perdre dans ses yeux des heures durant. Mais ça serait mal vu mais aussi il fallait qu'il continue à vivre. Heureusement que personne d'autres qu'eux n'est dans la pièce sinon, elle pourrait se rendre compte de la tension qui règne entre eux. Tension sexuelle bien entendu. Le mexicain revient à lui quand elle le remercie. Il lui sourit l'air de dire, mais de rien. Si seulement, elle pouvait le remercier d'un baiser. Aussitôt, il chasse cette idée de sa tête aussi plaisante soit-elle. Qu'est-ce qu'elle dirait en apprenant la teneur de ses pensées ? Elle le prendrait pour un vieux pervers et elle le ferait sûrement enfermé. Il valait mieux donc qu'il taise tout ça. Elle continue de parler et ses questions tournent dans son esprit. En effet, elle a raison et maintenant ? Il ne peut décemment pas la garder à vie dans son bureau. Son cerveau tourne alors à plein régime pour trouver une raison de la garder encore un peu pour lui. Au moins, coincée dans son bureau, il a l'impression qu'elle lui appartient un peu, même si ce n'est qu'une illusion. « Non ce n'est pas tout Mademoiselle Miller. » Il lui sourit et essaie de meubler le silence en attendant de trouver l'idée de génie. Puis il pense à quelque chose et se dit qu'il faudrait peut être essayer. Il se lance alors comme un plongeur qui plonge d'un plongeoir vers une piscine vingt-cinq mètres plus bas. « Je voudrais savoir si vous avez déjà une idée de ce que vous voulez faire plus tard. » Et voilà, maintenant, c'est à Carrie de lui dire si la piscine est remplie ou s'il va s'écraser comme une grosse merde contre la surface carrelé au fond.
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Carrie Miller

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MessageSujet: Re: don't stand so close to me + Javier   don't stand so close to me + Javier EmptyVen 8 Mai - 11:24

C’est gentil de vouloir la féliciter. Beaucoup de ses professeurs ont déjà félicité Carrie pour ses notes… Après l’avoir sermonné pour son comportement. Il faut le dire, Carrie est le genre d’élève qu’on a horreur d’avoir. Elle ouvre sa grande gueule. Tout le temps. Et souvent pour rien. Mais on ne peut jamais rien lui dire étant donné qu’elle excelle. Ça c’est calmé quand elle est arrivée à la fac. Normal, dans un amphi avec toute une foule d’élèves, elle a tendance à passer inaperçue. Mais, visiblement, elle n’est pas passée inaperçue dans le cours de monsieur Fernandez. Bien qu’elle n’ait jamais rien osé dire. En même temps, elle a rien à reprocher à son cours. Elle le suit, l’adore, savoure chaque minute de son cours d’espagnol. C’est bête mais écouter cet homme parler, c’est comme écouter une chanson. C’est une jolie musique pour ses oreilles, elle aurait du mal à s’en passer. Monsieur Fernandez et elle, c’est déjà une grande histoire d’amour. A petite échelle. Sauf qu’il ne le sait pas. Elle pourrait lui dire, ce serait le moment… Mais Carrie reste interdite. Ses yeux ont trouvé ceux de son professeur et c’est trop captivant pour qu’elle parvienne à parler pour le moment. Plus jamais elle ne devra faire ça. Jamais. Elle savait que ça serait dangereux… Mais elle ne pensait pas que ce serait dangereux à ce point. C’est critique là, elle le sent. Elle sait très bien qu’avec un seul signe de sa part, elle pourrait se lancer à l’attaque. Oui, sans hésitation, elle fondrait sur ses lèvres, perdrait ses mains dans ses cheveux. Même si c’est mal. Et probablement interdit de faire une telle chose ici. Carrie enverrait tout balancer. Alors elle guette. Un regard, un geste… Peu importe quoi. Elle guette. Rationnellement, elle se dit qu’il vaudrait mieux qu’il ne fasse rien. D’un autre côté, elle a le mince espoir qu’il lui donne quelque chose à quoi se raccrocher. Elle ne voit pas que le fait même qu’il ne l’ait pas encore congédié est déjà un signe. Elle serre un peu plus les jambes, comme pour réprimer ses propres envies. Il ne se passe rien pourtant. Rien d’autre que son regard dans le sien. Comment est-ce qu’on peut avoir autant envie de quelqu’un rien qu’en le regardant ? Carrie n’a jamais ressenti ça avant. Il y a eu des hommes qu’elle convoitait. Et qu’elle a eu, en général. Mais pas des hommes qu’elle mourrait d’envie d’avoir, de consommer. Son petit cœur s’emballe, monsieur Fernandez ne lui répond pas mais il ne va sûrement pas tarder à lui demander de partir. Quoi d’autre ? Sauf que l’idée ne lui plait pas. Elle sait qu’elle n’a pas envie de partir. Mais elle sait également qu’elle doit le faire. Pourtant, quand il rouvre la bouche, ce n’est pas pour la laisser partir. Carrie se retient d’écarquiller les yeux. De quoi est-ce qu’ils peuvent parler sinon ? Il n’a pas l’air sûr de lui, il met un moment avant de lui poser des questions sur son avenir. Quand elle était petite, elle voulait être reine du monde. Elle a compris depuis que ce n’était pas possible mais elle a perdu tout objectif de carrière. Elle hausse les épaules. « Je ne sais pas. » C’est un comble quand on a des notes pareilles et une motivation aussi exemplaire. Mais Carrie ne sait pas. Elle se sent bien à la fac, elle aimerait simplement y rester. Longtemps. « J’aime bien être étudiante. Ce serait cool de pouvoir le rester à vie. » Mais elle sait bien que ce n’est pas possible non plus. C’est dommage. Mais ça le serait aussi de ne pas faire profiter toutes ses années d’études. Carrie doit en faire quelque chose… Mais ça ne l’empêche pas de s’orienter vers une autre branche histoire de se rajouter un master. Elle n’a que vingt-deux ans après tout, tout est encore possible.
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MessageSujet: Re: don't stand so close to me + Javier   don't stand so close to me + Javier EmptyMer 13 Mai - 12:01

Il ne sait pas ce qui lui ait passé par la tête pour essayer de la retenir désespérément avant qu'elle ne quitte son bureau. Normalement, avec tout autre étudiante, Javier l'aurait congédié et serait reparti à la contemplation de ses fiches de cours ou même aurait quitté l'enceinte de l'université. Seulement, alors que la décence aurait voulu que Carrie parte après qu'il ait eu fini de la féliciter, il n'avait pas pu le laisser faire. Alors sa conscience avait réfléchi assez intensément et finalement, elle était encore devant lui. Maintenant, tout repose entre ses mains. Si elle a envie de lui dire merde et de partir, alors, il la laissera faire. Que peut-il faire de plus ? Il ne va quand même pas l'attacher à son bureau pour ne plus jamais la laisser sortir ? L'idée est alléchante, mais ce n'est pas son genre. Il peut l'obliger à rester par d'autres moyens, il en est sûr. Les regards insistants qu'elle lui jette pendant son cours ont sûrement une signification qu'il est prêt à découvrir au moment voulu. La jeune femme répond alors à sa question et Javier lève un sourcil interrogateur. Comment ça, elle ne sait pas ? Avec des notes aussi excellentes et un cerveau brillant comme le sien, elle devrait au moins avoir quelques perspectives d'avenir. Apparemment ce n'est pas le cas et cette révélation désole au plus haut point Javier. Pour lui, l'éducation et le savoir est tout. Il se souvient encore des moqueries qu'il subissait dans sa famille simplement parce qu'il n'était pas comme les autres Fernandez et qu'il aimait l'école. Il avait tout fait pour poursuivre son rêve, même lorsqu'il était entré dans le gang, il n'avait pas perdu de vue son objectif. Il était donc impensable pour lui de ne pas avoir de but. Il regarde alors Carrie et il va pour parler, mais elle le coupe dans son élan en reprenant la parole. Ce qu'elle lui dit le fait sourire. C'est vrai, elle ne peut pas être étudiante toute sa vie. C'est bien dommage d'ailleurs. Il voudrait l'avoir dans sa classe toute sa vie. Il aurait alors une véritable bonne raison de faire cours. « Vous ne pouvez pas être étudiante toute votre vie, vous en avez conscience. » Il ne fait qu'énoncer une vérité qu'elle connaît. Il n'est pas en train d'enfoncer des portes ouvertes, ce serait débile et d'une perte de temps mémorable. « Cependant, vous pouvez rester à l'université si vous voulez. » Javier se lève alors et fait le tour de son bureau pour venir s'y appuyer nonchalamment aux côtés de la jeune fille. Il ne sait pas encore ce qu'il va faire, ni même si ce qui va suivre, il va le regretter, mais tant pis, il se lance. « Vous pouvez devenir professeur si ça vous tente. Je pourrai m'occuper de vous orienter vers les meilleurs cursus ect... Vous pourrez même devenir mon assistante le temps de terminer vos études pour vous familiariser avec l'univers de l'enseignement. » C'est la première fois depuis qu'ils sont enfermés que Javier parle autant. Il se dit que l'avoir pour assistante ne serait pas si mal que ça. Après tout, il pourrait l'avoir près de lui tous les jours sans que ça ne fasse de rumeurs dans toute l'université. C'est aussi un bon moyen de savoir si l'attirance qu'il ressent pour la jeune femme n'est que de l'attirance ou si c'est autre chose. Il se penche alors un peu en avant, plante son regard dans celui de Carrie et s'humecte les lèvres avant de parler. « Qu'en dites-vous Mademoiselle Miller ? » Ses yeux descendent de ses yeux à elle jusqu'à sa bouche, puis son cou pour finir par remonter jusqu'à ses lèvres. Il se lèche les siennes d'envie. Putain qu'est-ce qu'il donnerait pour l'embrasser là maintenant de suite.
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Carrie Miller

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MessageSujet: Re: don't stand so close to me + Javier   don't stand so close to me + Javier EmptyJeu 14 Mai - 18:28

Carrie a fait une erreur, elle le reconnaît maintenant. C’était déjà une mauvaise idée de venir mais elle ne l’avait pas choisi. En revanche, elle aurait pu choisir de venir avant que cet entretien ne se transforme en véritable conversation. Bien sûr qu’elle a conscience qu’elle ne peut pas être étudiante toute sa vie… Seulement, elle aimerait bien. Tout paraît bien plus simple sur les bancs de la fac que dans la vie active. Elle imagine son professeur alors qu’il devait lui-même être étudiant. Un jour il a eu son âge. Pourquoi est-ce qu’il n’est pas né vingt avant ? Tout aurait été tellement plus simple si Carrie s’était retrouvée en face d’un homme de son âge. Ou est-ce son âge justement, sa maturité, qui l’attire autant ? Carrie n’en sait trop rien. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle pourrait rester ici encore des heures malgré cette petite voix intérieure qui lui suggère de prendre ses jambes à son cou. Elle hoche la tête, fronce les sourcils quand il lui dit qu’elle pourrait rester à l’université tout de même si elle en avait envie. Elle s’apprête à répondre quand son professeur se lève, Carrie se crispe. Elle le suit des yeux alors qu’il s’approche et qu’il vient s’installer près d’elle, tranquillement appuyé contre son bureau. Non, vraiment, ce n’est pas réglementaire comme distance ça. Elle baisse les yeux sur ses genoux, commence à triturer les plis de son t-shirt. « Votre… Quoi ? » Il est sérieux quand il dit ça ? Comme pour s’en assurer, Carrie vient finalement retrouver son regard. Ça manque de peu de lui arracher un frisson, elle se pince les lèvres. Qu’est-ce qu’elle doit répondre à ça maintenant ? Non. C’est la réponse logique. Pourtant c’est tout autre chose qui sort de sa bouche. « Bien sûr, je pense que ça pourrait être très intéressant. » Tempête intérieure, Carrie se maudit. Elle doit être complétement folle pour accepter une telle proposition, c’est foireux et elle le sait parfaitement. Extérieurement néanmoins, elle a l’air de regagner une certaine aisance. « Mais je ne vous ramènerai pas de café… Et je n’irais pas non plus au pressing pour vous. » qu’elle déclare aussi malicieuse qu’audacieuse. Elle sourit en se demandant quelle mouche l’a piqué. Elle a l’habitude de réagir comme ça seulement elle se croyait trop tétanisée par la simple présence de monsieur Fernandez pour oser se révéler. Elle s’est sous-estimée, sûrement. C’est rare. Quitte à se montrer un brin égocentrique, Carrie a toujours eu une haute opinion d’elle-même. Un défaut pour beaucoup, une qualité pour elle. Elle aime qui elle est. A part des détails mineurs, elle ne se voit pas changer. Pas la peine. Un peu plus à l’aise, Carrie adopte une autre posture. Elle se détend un peu, elle décroise les jambes. Et puis elle sent le regard de son professeur sur elle, il ne lui en faut pas plus pour reprendre sa position d’avant. Est-ce qu’il… ? Peu importe, elle ne veut pas savoir. Mais c’est trop tard, elle rougit. Elle essaye de limiter un peu les dégâts en mettant une main devant son visage. Pour se donner une contenance, elle reprend rapidement la parole. « Et je ferai quoi exactement ? » A part passer du temps avec lui, évidemment. Ça, elle a déjà compris. Elle s’en réjouit d’avance d’ailleurs. Au moins autant qu’elle appréhende les nombreux moments qu’ils vont encore passer en tête à tête si elle se retrouve à être son assistante.
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Javier Fernandez

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MessageSujet: Re: don't stand so close to me + Javier   don't stand so close to me + Javier EmptyDim 24 Mai - 22:48

Javier ne sait pas ce qui lui a prit de se rapprocher autant de la jeune femme. Elle a dix-huit ans de moins que lui et pourrait être sa fille et pourtant, ça ne le dérange pas plus que ça. Il reste à moitié debout, à moitié assis sur son bureau et parle perspective d'avenir avec Carrie. Il sait qu'elle est brillante, il en a parlé avec ses autres professeurs. Alors quand elle lui a dit qu'elle ne savait pas quoi faire, il avait été sur le cul. Du coup, en faisant fonctionner son cerveau à plein régime, il a trouvé une solution pour l'avoir près de lui assez souvent, mais aussi pour qu'elle puisse continuer ses études avec un but à la clé. Faire d'elle son assistante n'est pas vraiment l'idée du siècle, il s'en rend compte une fois qu'il en a émit l'hypothèse. Il sait que ce n'est pas une bonne idée. Être près d'elle aussi souvent dans la semaine ne va faire qu'augmenter son attirance pour elle et il ne sait pas s'il arrivera à se retenir de lui sauter dessus. Déjà que là c'est limite. Il attend donc impatiemment que Carrie lui donne sa réponse. Il serait enchanté qu'elle dise oui mais sûrement pas pour les mêmes raisons qui la pousseront à donner son accord. Javier est à des années lumières de penser qu'elle aussi est attirée par lui. Il ne se voit que comme le vieux prof qui l'a convoqué dans son bureau. Il sait qu'il est sexy et beau, mais pour une gamine de vingt-deux ans ? Il n'en est absolument pas sûr. Le prof d'espagnol sourit quand elle cherche ses mots. Elle a l'air totalement perdue et cet air la rend encore plus adorable et lui donne encore plus envie de dégager tout ce qui se trouve sur son bureau et de lui faire l'amour dessus. Un jour, c'est ce qui risque de se passer si elle ne fait pas attention à elle. Son sourire s'agrandit quand elle mentionne le fait que ça peut être intéressant. En effet, rester près de lui est toujours intéressant. Ce n'est pas tous les jours que le professeur Fernandez propose à une étudiante particulièrement charmant de devenir son assistante. La suite le fait éclater de rire. Il repousse sa tête vers l'arrière et rit à gorge déployée. C'est bien la première fois depuis qu'il la connaît que Carrie réagit de cette manière en sa présence. « Qui a dit que vous devriez faire ça ? Vous serez mon assistante, pas ma bonne. » Il lui sourit et note aussitôt son changement de comportement. Elle semble plus à l'aise jusqu'à ce qu'elle le regarde à nouveau dans les yeux. Carrie a beau se cacher le visage avec sa main, Javier arrive tout de même à déceler le rouge qui lui monte aux oreilles. Lui fait-il de l'effet ? Il n'en sait rien et ça l'emmerde royalement. S'il savait ce que la jeune femme pensait de lui il y aurait bien longtemps qu'ils seraient nus enlacés l'un contre l'autre. Là, il est dans l'incertitude totale et ça le met mal à l'aise. Il n'a jamais été confronté à ce genre de situation. Il a toujours su quand une femme avait envie de lui. Là, c'était différent, bien trop différent. La voix de la jeune femme le ramène sur terre et il ne peut s'empêcher de sourire une nouvelle fois. « Et bien, vous m'assisterez dans la préparation de mes cours. Vous serez aussi en charge d'une partie des corrections de devoirs d'autres classes. En gros, vous apprendrez le métier de professeur sur le terrain. » Javier se rapproche encore un peu plus de la jeune femme et place ses deux mains sur les accoudoirs. Il veut qu'elle redise qu'elle est d'accord pour faire ce job. Il veut l'entendre le dire une nouvelle fois. Son visage n'est plus qu'à quelques centimètres de celui de Carrie et quiconque entrerait dans la pièce à cet instant verrait la scène pour ce qu'elle est : un professeur qui essaie de draguer une élève et qui la veut plus que tout au monde. D'ailleurs, il retient son mini-lui de faire ce que bon lui semble. Javier se lèche alors les lèvres et plonge son regard dans celui de son élève. « Alors ça vous tente ? » Cette question bien qu'anodine n'est posée que pour le sexe bien entendu... Il a déjà eu sa réponse pour le job.
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Carrie Miller

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MessageSujet: Re: don't stand so close to me + Javier   don't stand so close to me + Javier EmptyDim 24 Mai - 23:44

Carrie se déteste, c’est définitif. Et c’est bien la première fois qu’elle pense autant de mal à son sujet. Elle a l’habitude d’assumer ses choix, d’assumer qui elle est. Mais là ? Non, pas du tout. Elle a envie de s’enterrer, de se cacher six pieds sous terre. Seulement elle a beau se faire toute petite sur sa chaise, elle reste à la surface. Son professeur continue de la sonder du regard et elle ne saurait même plus dire si ça la rend vraiment mal à l’aise ou si ça commence à lui plaire. C’est tellement indécent. Pourtant elle a le feu aux joues, le feu au corps. C’est guidée par ses envies les plus interdites que Carrie finit par accepter la proposition de son professeur. Elle sera son assistante. Elle y met tout de suite ses conditions. Carrie ne jouera les domestiques pour personne, pas même pour un homme qui lui plait autant que monsieur Fernandez. Elle sera sûrement plus douce. Plus docile aussi. Mais pas au point de se laisser totalement faire. Il rit. Carrie n’arrive pas à le rejoindre bien qu’elle sourit vaguement par automatisme. Elle écoute son rire, le découvre. Elle ne l’a jamais entendu rire avant. En même temps, en plein cours, ça aurait été bizarre. « Je voulais juste que ce soit clair. » qu’elle dit en sortant de ses rêveries. Son naturel a repris le dessus. Un peu, en tout cas. Et ça a le don de la rassurer. Elle n’est pas tout à fait perdue face à son professeur, elle est encore capable d’être cinglante si elle le veut. Il sourit. Carrie qui, jusque-là, avait eu du mal à se montrer très expressive se permet un sourire aussi. C’est sincère, ce n’est pas un sourire gêné qu’elle a pu lui sortir un peu plus tôt. Corriger les devoirs des autres ? Là, ça devient intéressant. Ça va être énorme de pouvoir gribouiller au rouge sur les devoirs des autres étudiants. Carrie a hâte. Elle s’y voit déjà. D’ailleurs, à force de se projeter, elle ne remarque pas qu’on se rapproche d’elle. Et pourtant son professeur est là. Juste devant elle. A quelques petits centimètres d’elle, de son visage. Elle est surprise, elle manque de sursauter. Et puis elle comprend. Toute cette histoire, ce rendez-vous dans ce bureau, prend un autre sens. Il la veut (coucou Valentin). Elle le voit maintenant, elle en est certaine. Son cœur manque un battement, elle sait exactement ce qu’elle doit faire. Ou plutôt, ce qu’elle a envie de faire. « A vrai dire monsieur Fernandez, j’ai aussi quelque chose à vous proposer. » Seulement quelques secondes passent avant que Carrie ose soumettre sa proposition à son professeur, ça lui paraît pourtant être une éternité qui la sépare de son but. Et un peu comme si elle sautait en parachute, Carrie se lance. Elle n’a pas besoin de mot pour se faire comprendre. Elle oublie l’alliance à son doigt, elle oublie que son père la tuerait si jamais il apprenait ce qu’elle s’apprête à faire. Elle se contente de franchir les derniers centimètres qui la séparent de son professeur pour l’embrasser. Timidement d’abord, il n’en reste pas moins un inconnu. Elle l’apprivoise doucement. Et puis tout s’accélère, elle se retrouve à une vitesse folle pendue à son cou pour prolonger le baiser. Il y a bien une petite voix en elle qui lui dit qu’elle fait vraiment n’importe quoi… Mais elle a décide de l’ignorer. Que ce soit maintenant ou plus tard, qu’est-ce que ça change ? Ça paraissait de toute façon inévitable. Et l’attente lui a déjà paru assez longue comme ça, elle s’en rend encore mieux compte maintenant. Sûrement impatiente, Carrie se relève pour se presser contre lui. Peut-être que ça va trop vite, peut-être qu’elle réalise enfin l’erreur qu’elle fait. Quoi qu’il en soit, Carrie s’écarte d’un coup. Elle a l’air complétement chamboulé. Elle l’est. Elle a foiré. Totalement. A bout de souffle, elle recule d’un pas vers la sortie. « Ça m’arrangerait si vous oubliez, je… C’était rien. D’accord ? » C’est qu’elle se met à paniquer maintenant. Elle pose la main sur la poignet, prête à déguerpir aussitôt que son professeur lui donnera la réponse qu’elle veut.
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