it's a long storyi'm hoping this is just the beginning

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Clarence est le fils d'un pasteur londonien et cadet d'une fratrie de cinq enfants. De ce fait, les valeurs familiales sont importantes pour lui tout comme les traditions protestantes: Noël, Pâques, Thankgiving, bien évidement, mais aussi la messe tous les dimanches. Cependant, il a laissé tomber les pratiques très religieuses comme le Carême. Malgré tout, avant chaque repas, Clarence ou un membre de sa famille est tenu de faire la prière avant de commencer à manger.

Clarence est donc issu d'une famille anglaise plutôt typique et aisée. Il a vraiment de merveilleux souvenirs d'enfance bien qu'il trouve son foyer trop religieux, ce qui l'a sans doute poussé à être un peu plus laxiste sur les pratiques religieuses. Il s'est toujours bien entendu avec ses grands frères et sœurs mais a regretté toute sa vie d'être le dernier, lui qui aime être responsable et protecteur.

Il fait des études en lettres classiques et se lance dans un double cursus quand il ajoute la théologie à son domaine d'étude. Il envisage un temps de devenir pasteur car il adore venir en aide aux nécessiteux ou simplement pour être une bonne oreille pour ceux qui demandent conseil. Mais il préfère de loin la vie universitaire, les soirées sur le campus et le sport plutôt que les galas de charité à organiser pour la paroisse.

C'est d'ailleurs à l'université, période de sa vie dont il est fortement nostalgique, qu'il rencontre son Abigail qui deviendra son épouse alors qu'il a tout juste 20 ans. Son mariage précoce fut considéré comme un futur échec pour sa famille, ce qui le vexa beaucoup. Mais sa revanche est prise désormais, alors que cela fait 21 ans qu'ils filent le parfait amour. La même année, né Harry, leur premier fils. Un an plus tard, Rose, leur fille, voit le jour et le couple file toujours un parfait amour à en faire pâlir de jalousie les moins romantiques de tous.

C'est porté par le bonheur de sa famille que Clarence écrit son premier roman sous le pseudonyme de Archibald Morgan. Fan des noms aux consonances d'un autre temps, Clarence a préféré utilisé un pseudonyme puisqu'il était enseignement de littérature classique à l'université de Cambridge et voulait dissocier son identité de romancier à celui de professeur. Son roman remporta un franc succès et lui permit d'agrandir le patrimoine déjà conséquent de la famille Johnson.

À 27 ans, Abigail et Clarence accueillent Sue, leur fille cadette. Toujours pleinement heureux dans sa vie amoureuse et familiale, Clarence connait les angoisses que tout écrivain redoute. Il n'arrive plus à écrire. Alors, il se tourne définitivement vers l'enseignement et décide d'entamer un doctorat. Il écrit une thèse et devient ainsi Docteur en Littérature Classique alors qu'il a laissé de côté la théologie après l'obtention d'une Licence.

Clarence tombe dans la facilité d'une vie sans grande aventure et s'y plait. Il continue sans cesse de séduire sa femme, faisant preuve de grand romantisme au grand damne de ses enfants qui le trouve parfois un peu ringard. Mais Abigail semble apprécier les attentions de son mari et le couple Johnson est ainsi heureux.

C'est à l'aube de la quarantaine, alors que Clarence commence à redouter de vieillir sans avoir accompli de belles choses dans sa vie d'un point de vue artistique, qu'il voit là une chance de renouer avec l'inspiration qui semble l'avoir quitté depuis plus d'une décennie, malgré toutes ses tentatives. En effet, l'amie du couple, Maggie Kennedy, partie s'installer en Californie, leur parle de son désir de se présenter à l'élection du maire de la ville. Les Johnson l'y encouragent et l'aident même à fonder l'association En Paix avec les Ovnis.

Quelques mois plus tard, Maggie les rappelle et leur annonce la grande nouvelle; elle a gagné l'élection et est donc maire de Crystal Cove. Elle propose à Clarence le poste d'assistant du maire et après avoir reçu les encouragements d'Abigail - et le désir non dissimulé de ses enfants de s'envoler pour la côte Ouest des Etats-Unis, Clarence se penche sérieusement sur la question.

C'est en faisant des recherches sur Crystal Cove qu'il découvre que la ville est sujette à de drôles d'événements, des histoires fascinantes qui ne demanderaient qu'à être couchées sur papier. Et si Crystal Cove était la clé de l'inspiration? Alors, Clarence accepte le poste et s'envole pour les Etats-Unis avec sa famille, avec un réel désir de nouvelle vie, d'une nouvelle jeunesse. Les cartons tous justes posés, la famille Johnson vient à la rencontre des habitants de la ville aux mille mystères...

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Clarence est toujours élégamment habillé et ce, en toute circonstance, ce qui fait parfois rire ses enfants qui se moquent gentiment de lui. - Franchement fan des nouvelles technologies qui n'existaient pas du temps de ses études, Clarence est devenu une sorte d'accro au téléphone portable et Internet mais connait quelques lacunes pour s'en servir parfois. - Fin stratège et esprit de grande analyse, la légende dit que personne n'a encore réussi à le battre un jour aux échecs. - Il en pince secrètement pour la duchesse de Cambridge, Kate Middleton, et s'en amuse parfois pour rendre Abigail jalouse ce qui l'amuse beaucoup. - Clarence ne supporte pas l'odeur de la cigarette et son odorat développé détecte le tabac à plusieurs mètres à la ronde. - Grand buveur de thé, il continue d'appliquer le tea time à dix-sept heures pétantes et ce, même s'il vit désormais sur le sol américain. Il ne rajoute jamais de lait et de sucre dans son thé, trouvant que ça dénature ses vraies saveurs. Cependant, il aime quasiment tous les arômes existants et aime tenter de nouvelles expériences. - Transporter tous les livres de sa bibliothèque à Crystal Cove lui a coûté plus d'argent que faire transporter les valises de toute la famille dans l'avion, c'est vous dire... - Clarence n'arrive pas à se séparer des vieux objets qu'il n'utilise plus. Il est trop nostalgique du passé pour cela alors il entasse tout dans le grenier de leur nouvelle maison, et ce, malgré sa tentative d'avoir voulu profiter du déménagement pour faire le tri. - La peur de vieillir le fait s'intéresser aux centres d'intérêt de ses enfants qui n'en sont pas toujours ravis... - Protecteur et papa poule, il continue à nier le fait qu'il ait suivi Rose, sa plus grande fille, au cinéma incognito, lors de son premier rancard quand elle avait quinze ans. Tout le monde sait ce qu'il en est, mais par principe, Clarence maintient son alibi d'avoir bu un verre avec un collègue au Sherlock Holmes, bar de la rue Baker Street, en plein cœur de Londres.

Clarence Johnson a écrit:

Javier, je viens d'imaginer Ioan et Pedro danser sur du Beyoncé

Clarence Johnson a écrit:

et oui c'est moiiii il nous faudra un liiien *-*