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 when passion's a prison, you can't break free (ruby)

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Cullen Hawkins

Cullen Hawkins

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MessageSujet: when passion's a prison, you can't break free (ruby)   when passion's a prison, you can't break free (ruby) EmptyDim 19 Avr - 19:57

when passion's a prison, you can't break free (ruby) 1941197_595712737241379_1348215029_a Qu'elle belle journée. Le soleil brille, les oiseaux chantent et Ruby ne m'a pas harcelé depuis plus de douze heures, ce qui est un miracle. Elle est folle cette fille, je ne comprends pas ce qu'elle me trouve. Enfin, je suis beau et parfait, je le sais, mais n'abusons pas. Je ne suis pas dieu, pas encore. En attendant, il faudrait que je songe à aller en cours. Parce qu'avec ces conneries, j'avais loupé quelques cours. J'ai certes un emploi quasiment garanti comme tatoueur, mais ma mère va me tuer si je ne finis pas mes études d'arts. Remarque, le temps qu'elle m'attrape ... Non, il faut que j'aille en cours, soyons sérieux. « Tiens, Cullen t'es de retour ? » « Ouais, tu m'avais trop manqué. » Heureusement que mes amis étaient là. Même s'ils se foutaient bien de ma gueule. Les heures passent et les cours semblent interminables. J'ai sommeil. Il faut dire que je dormais plus que d'un œil ces derniers temps. J'ai trop peur de ce qui pourrait m'arriver si je m'endormais complètement. Je pourrais me retrouver dans une caravane, attaché comme un saucisson. Pas question que je prenne le risque. N'empêche, il faut vraiment que je dorme un peu. Je courrais plus vite après une bonne petite sieste. D'ailleurs grâce à Ruby, je travaillais beaucoup ma cardio. Un point positif. Autant voir les bons côtés, même s'ils sont peu nombreux. Je décide de faire ma sieste dans une petite salle généralement vide, au dernier étage. Là où personne ne pourrait me trouver. Je l'espère. Je m'endors sereinement. Ce n'est que quelques heures plus tard que je me réveille. La nuit semble déjà être tombée. Merde. J'avais oublié de mettre mon réveil. Je me relève du carton sur lequel j'avais pris place. Au moins si je me retrouve sans le sous et à la rue, j'aurais de l'entraînement. En attendant, il faut que je sorte d'ici. J'espère qu'ils n'ont pas fermé les grilles. Je sais qu'elles sont fermées et que je vais devoir escalader, mais espérer n'a jamais tué personne. En sortant de la salle, une ombre apparaît devant moi. « Oh putin ! » dis-je avant de trébucher et de tomber par terre. Mes yeux commencent à s'habituer à l'obscurité et je devine très rapidement qui est la personne en face de moi. Ruby. « T'es complètement malade ! » J'étais en colère, pas vraiment contre elle enfin si un peu, mais surtout pour avoir eu peur comme une fillette. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » demandais-je impatiemment. J'étais étrangement serein. Il faut dire que je n'étais pas encore totalement réveillé. Qu'elle en profite. J'allume la lampe torche de mon portable pour éclairer un peu les lieux. « Ne me dis pas que t'as attendu tout ce temps que je sorte. » Je connais déjà la réponse, mais je suis comme ça moi. J'espère encore et toujours. Je soupire en me dirigeant par la fenêtre. C'est dommage que je ne sache pas voler.
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MessageSujet: Re: when passion's a prison, you can't break free (ruby)   when passion's a prison, you can't break free (ruby) EmptyDim 19 Avr - 21:40


tu sais, à chaque fois que quelqu’un sort un truc vraiment drôle, un truc qui me fait rire, je me retourne pour voir si ça te fais rire aussi, même quand t’es pas là, à chaque fois...

T'as passé la journée à jouer la médium au côté de ta mère, en fait t'as pas trop le choix. Ton apprentissage continue et quand bien même tu sais que tout ce que tu racontes, ce n'est que sornette et baliverne, ça t'amuses assez. Puis faire croire aux gens qu'ils vont mourir dans un mois à cause d'une maladie imaginaire qui n'existe même pas, toi tu trouves ça plutôt kiffant. Alors tu profites de ces moments, te disant que toi au moins, tu t'ennuies pas en cours à devoir suivre des études plus chiantes qu'autre chose. La seule chose qui te manques, c'est le fait d'être éloignée de Cullen. Ce mec c'est un truc de fou, mais il te rend dingue, totalement fébrile et tu ne peux t'empêcher de le suivre partout où il va. T'en as fais une victime parce qu'il commence sérieusement à flipper. Mais pour toi, ça semble pas être comme ça, au contraire, tu penses avoir une chance, pouvoir réussir à le faire tien. Mais c'est compliqué, parce que tu sais pas comment t'y prendre, tu penses que le suivre est la meilleure des solutions mais non. Simplement, t'as ce besoin constant en toi de le voir, d'apercevoir ce visage d'ange qui illumine ta vie assez sombre et monotone. Une fois ta journée terminée, tu rejoins l'université de Crystal Cove. Tu sais que tu pourras le voir quand il sortira des cours. Le temps passe, défile, les heures s'écoulent et la nuit commence à tomber sans que Cullen soit apparu à tes yeux. Et puis au loin une silhouette se distingue, tu mets pas longtemps avant de la reconnaitre. Un sourire s'étire sur tes lèvres et tu commences à t'avancer vers lui. « Oh putin ! » Tu éclates de rire en le voyant s'effondrer au sol. « T'es vraiment pas doué hein ! » C'est à peine si tu arrives à articuler, ton rire ayant pris le dessus et ne voulant s'arrêter. « T'es complètement malade ! » Tu ressens la colère dans sa voix, mais t'y es pour rien si monsieur est pas capable de se repérer dans le noir. « Eh oh, tout doux mon bel ange blond. J'y suis pour rien si tu viens de casser royalement la figure. » T'es heureuse de le voir, ça faisait depuis presque un jour que tu ne l'as pas vu. Et à chaque fois que tu te retrouves en face de lui, tu as ton corps qui devient tout frêle, comme un moineau sans défense. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Tu laisses un nouveau rictus s'afficher sur ton visage angélique. Quelle question ! Si tu es là c'est pour le voir, pour lui parler, tenter de te rapprocher de lui pour enfin le faire tomber dans tes filets. « Je sais pas moi, je me promène autour de l'université à la nuit tombée juste pour le fun. A ton avis, je suis venue te voir. » Dis-tu dans un élan de joie infaillible. En fait, il est ton second rayon de soleil, ton nouveau souffle. Et sans même savoir pourquoi, dès que tu l'as vu, tu as su que tu aurais besoin de lui dans ta vie. « Ne me dis pas que t'as attendu tout ce temps que je sorte. » Tu le regardes d'un air moqueur. En fait, tu pensais juste qu'il sortirait plus tôt et pas aussi tard. Alors, si, t'as attendu jusqu'à ce qu'il daigne enfin pointer le bout de son nez. « Oh t'en fais pas, j'ai pas attendu longtemps. Peut-être deux heures, voire même trois ou quatre. » T'as toujours ce sourire enjôleur sur le visage, à moitié mesquin et enfantin. Tu t'approches un peu plus de lui, jusqu'à le saisir par le bras comme si tu le connaissais depuis toujours, que tu en es plus proche que n'importe quelle autre personne. « Du coup, t'en qu'on est là tout les deux, on a qu'à se faire un petit truc sympa, non ? » Tu te doutes que dans sa tête il a qu'une seule envie, fuir loin. Mais il pourra pas te fuir longtemps, oh ça non. T'es bien trop maligne pour qu'il te glisse entre les doigts.
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MessageSujet: Re: when passion's a prison, you can't break free (ruby)   when passion's a prison, you can't break free (ruby) EmptyLun 20 Avr - 0:10

when passion's a prison, you can't break free (ruby) 1941197_595712737241379_1348215029_a Jusqu'ici, je passais une bonne journée. Sauf, que maintenant, elle était moins jolie. Déjà, il faisait noir et en plus, elle m'avait retrouvé ... Bon remarque ce n'était pas compliqué, il n'y avait pas beaucoup d'endroits pour se cacher ici. Surtout que je suis étudiants, il faut donc que j'aille en cours. Quand je pense que si j'étais resté à New-York, je n'aurais jamais connu Ruby, ça aurait été dommage ... Au fond, elle n'est pas moche Ruby, au contraire, c'est tout à fait mon genre de fille. Sauf qu'elle est folle et ça lui enlève la moitié de son charme, voir plus. J'ai rien contre les fous, j'ai juste un problème avec ceux qui me persécute. Parce que Ruby niveau persécution, elle excelle. Au pire, elle devrait se reconvertir comme flic. Elle pourrait rester en planque pendant des heures. « T'es vraiment pas doué hein ! » dit-elle alors que j'ai le cul par terre. En plus de ça elle rigole. Un rire de folle. C'est seulement en râlant que je me remets debout. Puis j'étais plus vulnérable assis par terre. Elle risquerait de me sauter dessus. « Eh oh, tout doux mon bel ange blond. J'y suis pour rien si tu viens de casser royalement la figure. » Je roule des yeux. Elle a vraiment honte de rien. Heureusement que personne est là pour l'entendre. Même si tout le monde sait qu'elle me suit partout. C'est pas vraiment un secret. « Si tu n'avais pas été là, je ne me serais pas cassé royalement la figure. » J'aurais sans doute été effrayé par le premier balai qui aurait croisé mon chemin, mais ça reste entre nous. « Franchement, ça ne se fait pas, c'est ta faute. » Ce n'était quand même pas de la mienne après tout. Bref, je laisse passer. Je lui demande ce qu'elle fait ici. Après tout, elle n'est pas étudiante, juste folle. Je la vois se rapprocher de moi. J'ai le souffle court, pas parce que je suis en train de tomber amoureux, mais parce qu'elle fait flipper. « Je sais pas moi, je me promène autour de l'université à la nuit tombée juste pour le fun. A ton avis, je suis venue te voir. » Je ne sais pas pourquoi j'espérais une autre réponse. Il y a plus d'espoir à ce niveau. « Évidemment, j'aurais du m'en douter ... » Elle m'avait donc attendu tout ce temps. D'ailleurs, elle m'en donne la confirmation. « Oh t'en fais pas, j'ai pas attendu longtemps. Peut-être deux heures, voire même trois ou quatre. » Je commence vraiment à prendre peur. J'avais déjà peur d'elle, mais elle battait tout le record niveau psychose. « Tu pouvais aussi rester chez toi, je ne t'en aurais pas voulu ... » Enfin, c'était un peu comme parlé à un mur. D'ailleurs, elle m'attrape le bras, comme-ci on était les meilleurs amis du monde. Je ne suis pas sûr de savoir quoi faire. Si je me débats, elle va recommencer de toute façon. Donc je la laisse faire en l'écoutant parler. « Du coup, t'en qu'on est là tout les deux, on a qu'à se faire un petit truc sympa, non ? » J'avais beaucoup plus envie de rentrer chez moi, de fermer la porte à double tour et de ne plus jamais remettre les pieds dehors. Je réfléchis quelques instants. Il est clair que je ne vais pas pouvoir lui échapper aussi facilement et vu l'heure, il y avait peu d'endroits où je pouvais me réfugier. La poisse. J'allais devoir employer une autre technique. « D'accords, je te propose un truc ... » Je me dirige vers une salle de classe qui avait été légèrement abandonnée avec Ruby encore bien cramponné à mon bras. La salle de classe avait été transformée en salle d'étudiant. En gros, c'est là qu'on planquait les trucs illégaux et l'alcool, mais ça aussi ça reste entre nous. J'ouvre la porte et laisse Ruby rentrer en premier, comme un gentleman. « Je t'en pris. » lui dis-je. Alors qu'elle entre dans la salle, je referme brusquement la porte avant de la coincer légèrement avec bout de bois qui trainé dans le coin. J'allais sans doute gagné cinq minutes grâce à ma ruse. Je pars en courant avant de me ramasser dix mètres plus loin en trébuchant une nouvelle fois. Je suis sûr que je me suis foulé la cheville. Elle doit même être cassée. Je vais plus jamais pouvoir marcher si ça se trouve. « RUBY ! » criais-je pour qu'elle vienne m'aider. Autant lui trouver une utilité.
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MessageSujet: Re: when passion's a prison, you can't break free (ruby)   when passion's a prison, you can't break free (ruby) EmptyMer 22 Avr - 22:04


tu sais, à chaque fois que quelqu’un sort un truc vraiment drôle, un truc qui me fait rire, je me retourne pour voir si ça te fais rire aussi, même quand t’es pas là, à chaque fois...

T'es heureuse avec lui, c'est différent que quand t'es avec ta famille ou les autres forains. C'est pas la même chose, pas le même sentiment, le même ressentit. Lui, il te donne cet espoir qu'un jour tout ira mieux, qu'un jour la lueur qui brille dans tes yeux deviendra si grande, que tout le monde pourra la voir. Simplement, lui il est pas heureux quand t'es là, et tu le vois sur son visage. Tu l'entends dans sa voix et toi, ça te fais de la peine de savoir qu'il t'apprécie pas comme toi tu l'apprécies. « Si tu n'avais pas été là, je ne me serais pas cassé royalement la figure. » Tu pousses un long soupir, bien sur il faut que ça retombe toujours sur ta faute. T'es la cause de tout de toute manière. Si tes parents se disputent, c'est de ta faute, si t'as pas de vrais amis, c'est encore une fois de ta faute. Les gens ne savent faire que ça, toujours remettre la faute sur la tête des autres. Et toi dans l'histoire, t'es la bonne poire de service. « Bien sur, si j'avais pas été là tu aurais vu le trou et n'aurait pas mis débilement ton pied dedans. » Tu souris, au fond tu te marres, même si t'as ce pincement au cœur parce que ça fait mal d'être toujours la cause de la conséquence. « Franchement, ça ne se fait pas, c'est ta faute. » Tu rigoles à voix haute, tu laisses ton rire se prolonger mais c'est plus un rire de dédain, d'ironie qu'autre chose. « Bah oui, forcément c'est ma faute si tu sais pas marcher droit. » Tu lui lances un clin d’œil, tu sais qu'il n'en fera rien, mais c'est un petit jeu que tu as instauré entre lui et toi, enfin plutôt à sens unique. Puis il te demande ce que tu fais là, après tout, ça semble logique que t'es là pour lui et pas pour suivre des cours du soir. T'aimes pas l'école, t'as jamais aimé ça, puis avec des parents qui bougent tous les deux mois, c'est compliqué de suivre une véritable formation. « Évidemment, j'aurais du m'en douter ... Tu pouvais aussi rester chez toi, je ne t'en aurais pas voulu ... » Ah ce moment là, tu retiens de verser une larme. Si lui a la vie facile, il doit croire que c'est le cas de tout le monde. Mais toi, t'es pas ce genre de gosse de riche qui profite de la vie chaque jour parce qu'il se foute de tout. Non, toi t'es l'enfant non désiré, l'enfant qui préfère quitter la caravane dès qu'elle le peut et rentrer le plus tard possible. De toute façon ils se moquent de toi, tes parents ne savent pas où tu es et ils ne demandent jamais. Tu pourrais te faire égorger sous un pont que ça ne leur ferait ni chaud, ni froid. Mais ça, c'est ton secret, ça personne ne le sait. Et c'est pas maintenant que tu vas le partager. « Parce que maintenant je n'ai plus le droit d'aller où j'ai envie d'aller ? » Tu lui souris, tu tentes de cacher ce malaise qui s'installe en toi. Tu veux pas qu'il sache, tu veux pas qu'à cause de ça il te prenne en pitié et te voit comme la pauvre gamine jamais voulue. Tu te rapproches de lui, agrippe son bras, comme si tu t'accrochais à la dernière bouée de sauvetage. Bien sur il va pas exploser lui si tu plantes tes ongles dedans, quoi que... Tu vois qu'il refuse pas le contact, alors ça te fais d'autant plus sourire. « D'accords, je te propose un truc ... » Ton sourire s'écarte, montrer ta dentition blanche et parfaite -bah oui, c'est pas parce que tu vis dans une caravane que tu négliges ton physique- et le suis jusqu'à une petite salle. « Je t'en pris. » Tu rentres dedans, sans voir le piège qu'il te tend, sans t'attendre à ce qui va suivre. Tu te retrouves enfermée, comme une pauvre conne qui pensait pouvoir enfin passer un peu de temps avec celui que ton cœur a choisit. T'essayes d'ouvrir la porte, de te sortir de là, mais t'as un peu de mal. Puis t'entends crier. « RUBY ! » Tu te marres à nouveau dans ton coin, mais ça te rebooste et t'arrive à ouvrir la porte d'un coup. Tu cours jusqu'à lui en faisant attention à pas tomber, parce que oui, tu es une fille donc tu es plus intelligente que lui. Arrivée à son niveau, tu te recroqueville pour pouvoir regarder un peu mieux ce qu'il a foutu. « Et là, je suppose encore une fois que c'est ma faute ? » Tu lâches un rictus, tant pis, pour cette fois tu accepteras. Parce que c'est lui, parce que c'est Cullen et que ton cœur a décidé de battre un tout petit peu plus vite pour lui à chaque fois qu'il l'aperçoit. « Ça a pas l'air terrible ce que tu t'es fais. » Tu t'assois en tailleur, regarde un peu plus en détail sa cheville, mais t'es pas médecin alors tu peux pas faire grand chose, juste l'aider à se relever et l'emmener sur le banc le plus proche. « Viens, tu seras beaucoup mieux. » Tu passes son bras au dessus de ton épaule et le soulève avec le peu de force que tu possèdes. Il a l'air bien bête comme ça, a sautiller alors qu'il tentait de s'échapper de ton emprise. Tu le laisses savoir et reste debout. « Et maintenant on fait quoi ? » Bah ouais, parce qu'il est hors de question que tu le portes ! Trop lourd pour toi...
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MessageSujet: Re: when passion's a prison, you can't break free (ruby)   when passion's a prison, you can't break free (ruby) EmptyDim 26 Avr - 1:25

when passion's a prison, you can't break free (ruby) 1941197_595712737241379_1348215029_a Dans quoi je mettais encore embarqué ? J'ai toujours eu la poisse de toute façon. Déjà tout petit, je tenais pas debout, je n'arrêtais pas de tomber partout et en plus, il m'arrivait les pires galères. Voilà maintenant que j'attire les fous. « Bien sur, si j'avais pas été là tu aurais vu le trou et n'aurait pas mis débilement ton pied dedans. » Bien sûr, ça me parait plutôt logique. Parce que niveau distraction, Ruby elle est experte dans ce domaine. Pas forcément dans le bon sens du terme par contre. Conclusion, c'est sa faute. « Bah oui, forcément c'est ma faute si tu sais pas marcher droit. » Bon là, c'est vrai que ce n'est pas forcément la sienne. Ma mère ne devait pas avoir eu le temps de m'apprendre à marcher. Faut dire qu'elle était plutôt occupé à draguer les vieux riches, histoire de s'offrir une nouvelle paire de chaussures ou une nouvelle voiture. Chacun ses priorités, après tout. Pour en revenir à Ruby, une fois de plus, elle me traquait. C'était presque devenu une habitude. La routine, quoi. « Parce que maintenant je n'ai plus le droit d'aller où j'ai envie d'aller ? » Ça dépend surtout de l'endroit où elle veut aller. N'empêche il y a des tas de mecs à Crystal Cove, plus sympa que moi en plus, mais elle m'avait choisi moi. Je devrais être flatté, mais j'avais encore un peu de mal à voir le bon côté de cette histoire. En entendant, j'abandonne bien vite et je propose à Ruby de me suivre. Il fallait être rusé pour lui échapper. Je l'emmène dans une petite salle dans laquelle je l'enferme avant de repartir à toute jambe vers la sortie. Sauf, que je tombe à nouveau et je me fais sacrément mal en plus. Putain de karma. J'appelle Ruby pour qu'elle vienne m'aider. Tant qu'à faire. D'ailleurs, elle arrive bien vite, je suis limite impressionné par tant de rapidité. « Et là, je suppose encore une fois que c'est ma faute ? » Je marmonne des insultes contre moi-même. Pourquoi fallait-il que j'aie deux pieds gauches ? Heureusement que je suis beau. « En partie, oui. » Parce qu'il ne faut pas déconner non plus, c'est certainement pas de ma faute. « Ça a pas l'air terrible ce que tu t'es fais. » Ruby regarde mon entorse de plus près. Pour le coup, j'étais carrément d'accord pour qu'elle me file un coup de main. Faut croire que je change vite d'avis. « Viens, tu seras beaucoup mieux. » Juste pour cette fois, je la laisse me toucher. Bon seigneur que je suis. C'est à cloche pieds que je me dirige vers le banc le plus proche avec Ruby. « Merci. » Dis-je tout bas en espérant qu'elle n'ai pas entendu. Je tourne la tête pour ne pas avoir à croiser son regard. J'avais bien assez honte comme ça. « Et maintenant on fait quoi ? » Je relève la tête vers elle. Bonne question. « On peut se regarder dans le blanc des yeux ... » Il n'y avait pas grand chose à faire. Cependant, en y réfléchissant bien, je pouvais en profiter pour en apprendre plus sur elle. Pas que ça m'intéresse, mais au moins savoir pourquoi elle est folle. Il y a bien une raison. Ses parents l'ont fait tomber dans l'escalier quand elle était jeune ou elle a été bercée trop près du mur. Enfin ce ne sont que des suppositions. « ... ou alors on pourrait aller squatter l'infirmerie et discuter un peu. » Pas trop quand même, j'avais l'intention de dormir un peu cette nuit. Il faudrait quand même trouver quelque chose pour que j'arrive jusqu'à l'infirmerie même si elle n'est pas très loin. Elle n'allait pas me porter la petite. J'aperçois alors une brouette non loin. Ils étaient en train de faire quelques travaux dans le coin. Je me dirige tout seul, comme une grand, vers la brouette avant de m'installer dedans. Comme-ci j'étais le roi du monde. « Pousse-moi. » je lui demande pas la lune. L'infirmerie, c'est le bâtiment en face. En cinq minutes, on y est. « Au fait t'es vraiment diseuse de bonne aventure ? » Demandais-je un peu curieux.
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MessageSujet: Re: when passion's a prison, you can't break free (ruby)   when passion's a prison, you can't break free (ruby) EmptyDim 26 Avr - 23:32


tu sais, à chaque fois que quelqu’un sort un truc vraiment drôle, un truc qui me fait rire, je me retourne pour voir si ça te fais rire aussi, même quand t’es pas là, à chaque fois...

Parfois, tu te demandes qu'est-ce que tu fous ici, si t'as vraiment ta place dans ce monde. Tu te poses tellement de questions que ta tête devient une bouilloire prête à exploser, en ébullition. Et au fond, ça te fais mal, tu souffres de ce questionnement incessant qui ronge ta tête, coule dans tes pensées comme un poison. Ton propre venin en réalité. Il s'immisce dans ton esprit, s'incorpore dans ton cerveau et s'installe là où ça fait le plus mal. Il appuie quand il en a besoin et tu peux rien y faire. C'est pour ça que t'apprécies Cullen, qu'au plus profond de ton être, tu l'aimes sans réellement savoir ce qu'est l'amour. Il est cette bouffée d'air, cette bouée à laquelle se raccrocher quand on commence à se noyer. Cullen, c'est ton sauveur sans le savoir, parce que tu oseras jamais lui dire. Non pas pour une question de fierté, mais juste parce qu'il te prendrait doublement pour une folle si tu lui disais l'effet qu'il produit sur toi. En fait, t'es une folle pour la plupart des gens de cette ville, et même certaines personnes de ton entourage. Être normale, ça n'a jamais été dans ta nature, c'est pas vraiment toi la normalité. Alors tu fais avec, vivant ainsi comme tu peux. Depuis le début, Cullen essaye de te fuir, mais il faut croire que pour une fois la situation finalement se retrouve à être en ta faveur. Parce que cette fois, c'est toi qui le sauve en quelque sorte, qui part à sa rescousse. Quand bien même tu sais qu'il va encore t'accuser de ce qui lui arrive. « En partie, oui. » Tu te moques de lui, un grand sourire sur les lèvres. Puis tu regardes davantage sa cheville, tu te doutes qu'il doit souffrir mais tu peux pas faire grand chose pour lui, hormis l'emmener dans un endroit plus confortable. « Merci. » Tu ne dis rien à ce simple mot qui fais un boum dans ton cœur. Tu le laisses partir avec le vent comme si de rien n'était, mais le gardes au fond de ton cœur. « On peut se regarder dans le blanc des yeux ... » Tu tournes ta tête vers lui, plongeant alors ton regard dans le sien. « Je suis pas sure de réussir à tenir sans cligner des yeux. » Dis-tu en rigolant. « ... ou alors on pourrait aller squatter l'infirmerie et discuter un peu. » Tu hausses les épaules, tu connais pas l'université, t'y es jamais allée et les seuls endroits que tu fréquentes sont plutôt extérieurs qu'intérieurs. « Comme tu veux, de toute façon j'ai tout mon temps. » T'as surtout pas envie de rentrer à la caravane, revoir tes parents et t'en prendre encore plein la figure. T'en peux plus, il te faut t'éloigner, il faut que tu puisses avoir un endroit à toi. Mais tu sais que c'est tout bonnement impossible pour l'instant. A trop être dans tes pensées, tu as perdu Cullen du regard. Tu te tournes dans tous les sens et le trouve dans une brouette. Tu peux pas t'empêcher de laisser un rictus s'échapper sur tes lèvres. « Pousse-moi. » Tu t'avances vers lui et commence à le pousser. « Avec plaisir votre majesté. » Tu te prends au jeu, parce que t'as l'impression d'être plus proche de lui pour une fois, d'avoir enfin une vraie conversation. Tu le pousses avec quelques difficultés, il est pas léger le petit. Puis y a la question qui tue tout qui débarque. La question qui est assez gênante. « Au fait t'es vraiment diseuse de bonne aventure ? » Tu lâches un soupir, en réalité t'en sais rien. Tu te considères comme tel, mais raconter des conneries, c'est vraiment être une diseuse de bonne aventure ? « En partie oui, tout en tentant l'apprentissage du monde médium. » Tu finis par arriver à l'infirmerie après un temps qui t'as semblé interminable. Tu l'aides une nouvelle fois. « Allez viens par là. » Son bras par-dessus ses épaules, tu l'installes à nouveau sur une banquette en arrivant dans l'infirmerie. « Je vais voir si je trouve quelque chose pour soulager la douleur. » Tu commences à fouiller un peu partout et fini par trouver une poche de glace avec une bande. Tu reviens vers lui et t'assoies à ses côtés. « Tiens mets-ça dessus ta cheville, ça te fera du bien. » Tu lui souris, parce qu'il te redonne cette joie intense de vivre. « Et toi du coup, t'es un futur tatoueur ? J'aimerais bien voir tes dessins un jour. » Et qui sait, faire partie de ses œuvres d'arts...
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MessageSujet: Re: when passion's a prison, you can't break free (ruby)   when passion's a prison, you can't break free (ruby) EmptyMar 28 Avr - 0:19

when passion's a prison, you can't break free (ruby) 1941197_595712737241379_1348215029_a Je me rappelle que j'avais déjà été voir une diseuse de bonne aventure, une fois dans ma vie. Par curiosité, mais aussi parce qu'on m'avait forcé. Comme-ci j'y aurais été de moi-même. Faut pas déconner non plus. Bref, la diseuse de bonne aventure m'avait prédit une vie remplie de rebondissement. Au début, je me suis dit que c'était de l'arnaque. C'était évident que ma vie allait être super cool et pas ennuyeuse. Cependant, je commençais à comprendre ce qu'elle voulait dire par rebondissement, c'était des "obstacles". Donc c'est moins drôle. Enfin ça m'aurait fait rire, si ce n'était pas moi qui étais traqué. Je me demande vraiment ce que Ruby a dans la tête. Si vous voulez mon avis, ça ne doit pas tourner rond, la haut. Simple déduction. En attendant, je rejette toute la faute sur Ruby parce que ça me parait évident que c'est de la sienne. Je sors alors vite de mes pensées pour en revenir au cas "Ruby". Je venais de me tordre la cheville et j'étais par conséquent coincé avec elle. Comme quoi la vie, c'est merdique parfois. Heureusement que j'ai gagné la loterie génétique. Parce que je n'avais pas gagné la loterie de la chance. Je reporte mon attention sur Ruby en lui proposant qu'on se regarde dans le blanc des yeux, pour déconner. Elle le prend visiblement sérieusement. « Je suis pas sure de réussir à tenir sans cligner des yeux. » Et elle se met à rire. C'est en soupirant que je finis par lui proposer qu'on aille à l'infirmerie et qu'on discute un peu. « Comme tu veux, de toute façon j'ai tout mon temps. » Je la regarde en plissant les yeux comme un chat. « Oui ... J'ai cru comprendre que tu avais du temps ... » Parce que pour qu'elle me traque autant, il faut en avoir du temps. Passons. Je décide alors de m'installer dans une brouette en demandant à Ruby de me pousser jusqu'à l'infirmerie. Pas question que je marche. « Avec plaisir votre majesté. » Ce qui est bien avec Ruby c'est qu'elle accepte toujours tout ce que je demande. Pour dire vrai, ça ne me déplait pas tant que ça. C'est à ce moment-là que je décide de lui poser une question toute bête. Elle soupire. « En partie oui, tout en tentant l'apprentissage du monde médium. » C'est bien ce que je pensais, elle doit être à fond dans son truc. « Et t'as jamais pensé à une reconversion ? Parce que jsuis pas sur que diseuse de bonne aventure offre de belles perspective d'avenir. » Puis faut dire que c'est bizarre comme métier. M'enfin, chacun son truc après tout. Moi, ce genre de chose, ça me fait quand même un peu flipper. On arrive à l'infirmerie. « Allez viens par là. » Je la laisse m'aider une nouvelle fois. J'y prendrais presque gout. Elle est quand même un peu brusque. « Fais attention, je suis fragile. » Dis-je en m'installant sur la banquette. « Je vais voir si je trouve quelque chose pour soulager la douleur. » Je me contente de hocher la tête en la laissant fouiller les lieux. En réalité, je n'avais plus vraiment mal, mais après tout le cinéma que j'avais fait ... J'aurais l'air un peu con. Ruby revient alors rapidement avant de s'installer à mes côtés. Je la laisse faire, je peux bien lui accorder quelques faveurs de temps en temps. « Tiens mets-ça dessus ta cheville, ça te fera du bien. » J'attrape ses trouvailles avant de les mettre sur ma cheville. « Putain, c'est froid ... » dis-je en me plaignant. J'aime ça me plaindre. Je ne remercie même pas Ruby. Je l'avais déjà remercier une fois, pas deux. « Et toi du coup, t'es un futur tatoueur ? J'aimerais bien voir tes dessins un jour. » Je tourne la tête vers Ruby. « Parce que tu les as pas déjà vus ? » Après tout, elle m'espionnait tellement, je pensais qu'elle savait tout de moi. « J'aimerais être tatoueur, mais c'est pas tous les jours facile, surtout avec le patron que j'ai. » Cet espèce d'ours polaire, qui te ratatine en un claquement de doigts. « D'ailleurs ... Il a bien cicatrisé le tien ? » Je parlais évidemment du tatouage qu'elle s'était fait il n'y a pas si longtemps. D'ailleurs, c'est à ce moment-là que je l'avais pris pour une fille complètement cinglé. « Tes parents n'ont rien dit ? » Parce que logiquement, elle doit bien avoir des parents. Quoique. Enfin ce n'était pas vraiment mes affaires. Donc je reporte mon attention sur ma cheville, elle est belle ma cheville.
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