southern girlJ'aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps (+ grégoire)

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✰ PARTIE UNE ✰

Le Sud des États-Unis. Ton chez toi. Tu es née à Montgomery en Alabama dans une famille aimante et où tu n’as jamais manqué de rien. Tu n’étais pas pour autant une enfant-roi, bien au contraire. Tes parents t’ont très rapidement appris à partager et depuis, tu as souvent tendance à faire sans cesse passer les intérêts des autres avant les tiens. Ce Dimanche-là, tu avais huit ans. Le soleil brillait, magnifique dans le ciel. Le soleil brillait également dans ton cœur. Tu étais heureuse de pique-niquer en famille. Tu étais heureuse de passer du temps avec ton père que tu ne voyais malheureusement que trop rarement. Il était militaire dans l’armée de l’air et partait souvent en mission. Tu étais trop naïve, trop naïve pour te rendre compte que sa vie ne tenait qu’à un fil. Pour toi, il était un héros et les héros ne mourraient pas… Tu n’aurais jamais osé imaginer ne serait-ce qu’une minute que cette après-midi étaient la dernière que vous passiez en famille. Tu étais habillée de ta belle robe du Dimanche : une robe bleue avec des ballerines et, ta tête était ornée d’une couronne de marguerites que ta sœur et toi veniez juste de façonner. Ta sœur avait deux ans de moins que toi et tu l’aimais de tout ton cœur. Vous vous entendiez à merveille. Bien sûr, quelques fois vous vous chamaillez mais vous vous réconciliez toujours très vite tout comme vos parents qui étaient à tes yeux prince et princesse. Après avoir pique-niqué, tu t’isolais un peu, ayant besoin de ton moment de solitude. Tu étais une petite fille sans cesse joviale, expansive, sociable mais tu avais parfois besoin de te recentrer et pour cela, tu avais deux moyens par excellence. En tout premier lieu : la lecture. Tu avais toujours aimé les livres, te plonger dans des aventures imaginaires, bénéficier d’un moment en dehors du temps. En second lieu : la nature. Tu n’étais pas une citadine dans l’âme pourtant, tu vivais dans une ville. En réalité, tu préférais de loin les grandes prairies, remplies de fleurs et de papillons. C’était un petit lieu de paradis pour toi. Ainsi, ce jour-ci, quand tu t’isolais vers le lac, à l’abri d’un arbre, perdue dans tes pensées de petite fille, tu ne vis pas le temps passer. C’est ton père qui vint de sortir de tes rêves : « Ma petite reine… Par quoi donc étais-tu obnubilée ? »  Il vint s’asseoir à tes côtés et tu te lovas contre lui : « Tu me manques papa… Pourquoi tu ne restes pas à la maison, toujours ? J’aimerais tellement que tu puisses venir à mon spectacle de danse cette année… » La danse classique, c’était la passion que tu partageais avec Kathleen, ta sœur. Tu la pratiquais depuis l’âge de quatre ans et tu rêvais secrètement d’en faire ton métier. Tu n’avais pas peur de la souffrance physique, tu n’avais pas peur des sacrifices. Tu savais qu’il fallait batailler pour se faire reconnaître dans cette voie mais tu étais prête à te battre pour ton rêve. Mais pour cela, tu savais qu’il te faudrait quitter Montgomery et tu avais peur de quitter ta famille. Ils étaient tout ce que tu avais, ils étaient tous ceux que tu aimais, tu ne voulais pas qu’ils vivent ton départ comme une trahison. Tu ne voulais pas que Kathleen aie l’impression que tu l’abandonnes. « Ma Reine… Ecoutes-moi bien… Même quand je ne suis pas là, je serais toujours dans ton cœur d’accord ? Ne l’oublie pas… » Tu t’es souvent souvenue ce moment les années suivantes et tu t’es demandée si à ce moment-là, ton bien-aimé père sentait déjà que la fin de sa vie approchait… Le lendemain, ce dernier est parti, une nouvelle fois, pour six mois… La vie quotidienne reprenait son court. Les rares moments où ton père était présent étaient des moments de grâce, des moments hors du temps… Des moments trop rares, trop courts. A l’école, tu étais une excellente élève, tout particulièrement passionnée par les langues étrangères et par l’histoire. La période moyenâgeuse, celtique ainsi que la seconde guerre mondiale t’intéressaient tout particulièrement. Le coup de massue. Ton père était parti depuis cinq mois, tu comptais les jours qu’il restait avant que tu ne le revoies. Il avait encore une fois raté votre spectacle de danse… Ce soir-là, quand tu rentrais de l’école, tu retrouvais ta mère entrain de pleurer, elle ne t’avait pas entendue rentrer. Ton cœur commença à battre de plus en plus fort dans ta poitrine ; tu n’avais jamais vu ta mère pleurer. C’était une femme digne qui avait toujours été devant ta sœur et toi, quelqu’un de fort, Tu avais l’impression de lui voler ce moment, d’être spectatrice d’un moment que tu n’aurais pas dû voir. Kathleen était à son cours de danse et tu avais une seule envie : la rejoindre et t’évader dans la danse. Mais tu ne pouvais pas laisser ta mère seule. Tu étais bien plus mûre que ce que ton âge laissait présager… « Maman ? » Elle se retourna vers toi, séchant ses larmes d’un revers de main tant bien que mal. « Oh… Amanda… Excuses-moi… Comment s’est passée ta journée ? » « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Tu détestais sentir que l’on te cachait des choses. Et c’était exactement l’impression que tu avais à ce moment-là. Ta mère te connaissait par cœur. Elle savait bien qu’il ne fallait pas tourner autour du pot avec toi… «  C’est papa… Il est mort… » Tu avais envie de hurler mais aucun son ne sortir de ta bouche. Tu partis en courant, n’entendant même pas les cris désespérés de ta mère qui t’appelait. Aucune larme ne parvenait à sortir de tes yeux. Tu rejoignis l’école de danse faisant irruption dans la salle de danse et tu déclarais : « Kathleen, il faut que tu viennes, tout de suite. » L’intéressée ne dit rien et partit directement se changer. Tu appris par la suite qu’à ce moment-là, ta sœur s’était sentie terriblement gênée… Ce soir-là fut terrible. Kathleen fondit en larmes en apprenant la nouvelle et tu ne parvenais pas à trouver les mots pour l’apaiser. Tu te sentais minable, absolument minable… Comment pouvais-tu imaginer vivre sans ton père ? Il était mort dans un accident ridicule : une panne technique, son appareil avait pris feu. Ça te faisait mal au cœur... Ça te dégoutait...

✰ PARTIE DEUX ✰

Tu avais toujours détesté les cérémonies d’hommage. Celle qui fut donné pour ton père et les hommes morts avec lui te donna simplement envie de t’enfuir. Tu avais l’impression que certains vous enviaient presque d’être la famille d’un héros mort pour son pays. Mais ton père n’avait pas besoin de mourir pour être un héros à tes yeux, il suffisait simplement qu’il soit ton père et maintenant, il n’était plus là. C’est après cette cérémonie que tu pleuras pour la première fois. Tu étais orpheline de père dorénavant… C’est à travers la danse que tu parvins à faire sortir de toi ce trop plein d’émotions. Tu ne vivais plus que pour la danse. Tu attendais chaque semaine avec impatience les soirs des cours, seuls moments où tu te sentais réellement vivante. Le reste du temps, tu avais l’impression de survivre. La joie de vivre qui régnait habituellement dans votre foyer s’était envolée… Ta mère essayait tant bien que mal de tout faire comme avant mais c’était impossible. Une chose était brisée, à tout jamais, l’équilibre était devenu chancelant.  L’année suivante, à douze ans, tu sautas le pas. Tu avais besoin de grand air, tu étouffais à Montgomery. Ta mère te comprenait, elle te laissait libre mais tu sentais bien que cela était une nouvelle épreuve pour elle, une nouvelle épine dans son cœur. Tu t’en voulu longtemps pour cela, tu eu souvent l’impression d’avoir rendu un peu plus l’équilibre chancelant et tu t’en veux encore aujourd’hui… Tu passais un concours pour entrer à l’école de ballet de Los Angeles, concours que tu réussis, à ton grand étonnement… Tu avais l’impression d’avoir la plus grande chance de ta vie et cette chance, il te fallait la saisir et rapidement, ne pas la laisser filer entre tes mains. Tu déménageais donc pour un nouveau monde, une nouvelle culture, laissant derrière toi tout ce que tu connaissais. A l’école de ballet, tu t’épanouissais, continuant toujours à côté les études générales sachant très bien que ton avenir dans la danse était incertain… Tu ne voyais que très peu Kathleen et ta mère, la distance était bien trop grande, le trajet trop cher. Elles venaient le plus souvent possible te voir danser lors des spectacles et tu espérais secrètement que ton père aussi, de là-haut, te voie. Tu espérais qu’il soit fier de toi, de vous. Kathleen, de son côté continuait toujours la danse mais elle se destinait à une carrière toute différente. Elle espérait percer dans le métier d’avocate. Vous grandissiez l’une comme l’autre, tentant de vous construire malgré les blessures. Quand à votre mère, elle était toujours là pour vous, ne vivant que pour vous et pour son métier d’infirmière à domicile. Son empathie avait toujours été un exemple pour toi. Elle est encore aujourd’hui le modèle suprême de courage à tes yeux… Les années passaient, tu devenais petit à petit une réelle adolescente. Tu te battais avec ton corps changeant, ces formes naissantes qui te rendaient folle. Tu avais si peur de ne plus correspondre à la morphologie de la compagnie. Cependant, tu n’étais pas prête à sombrer dans l’anorexie comme de nombreuses autres filles. Oui, tu étais prête à faire des sacrifices pour la danse mais pas au détriment de ta santé. Alors oui, tu mangeais raisonnablement, habitude que tu as encore gardée aujourd’hui mais tu ne t’interdisais pas quelques petits plaisirs par ci ou par là… Et tu détestais ces pestes qui dès qu’elles te voyaient manger la moindre friandise te disaient que tu allais finir difforme, moche et grosse. Tu ne les enviais pas, elles et leur taille fine, trop fine. Tu supportais de moins et moins la compétition qui allait en grandissant plus tu gravissais les niveaux. Tu te renfermais sur toi-même. Tu ne te reconnaissais plus en toutes ces personnes. Tu ne dansais pas pour la compétition, tu dansais avant tout pour ton plaisir et pour donner un beau spectacle à ceux qui te regardaient. Tu avais de moins en moins l’impression d’avoir ta place dans ce monde, l’ambiance ternissait le plaisir que tu prenais à danser… Et ça te faisait mal, énormément… Mais tu ne voulais pas abandonner maintenant, pas si proche du but. Tu allais obtenir ce diplôme de fin d’études, tu allais tenir bon malgré la méchanceté des autres élèves. Heureusement, toutes les filles n’étaient pas méchantes, certaines étaient devenues des amies précieuses pour toi, des amies pour qui tu aurais été prête à n’importe quoi… Comme des sœurs… Elles ne remplaçaient pas pour autant Kathleen. En ce moment-là, tu étais âgée de dix-huit ans. Il te restait quelques mois avant le diplôme. Kathleen quant à elle, effectuait un stage dans un cabinet d’avocat. Tu l’appelais tous les soirs. Elle semblait épanouie. Tu étais heureuse pour elle. Tu ne te doutais pas une seule seconde de ce qu’elle traversait… Un appel angoissé de ta mère, en pleine nuit… « Amanda… Il faut que tu viennes… Je crois que Kathleen a des problèmes. Je sais que c’est bientôt tes examens mais je crois qu’elle fait du trafic de drogue… Elle n’est pas rentrée cette nuit… J’ai tellement peur qu’il lui arrive quelque chose ? Suis-je tellement une mauvaise mère ?... » Entendre cela te fis froid dans le dos, tu ne pouvais pas y croire. Pas Kathleen, pas ta petite sœur adorée… Et comment avais-tu pu passer à côté de ça ? Tu te sentais terriblement coupable. Tu rentrais à Montgomery. Ta place était aux côtés de ta famille, aux côtés de ta mère. C’est plusieurs jours plus tard que fut retrouvée Kathleen. Elle s’était suicidée… Cette épreuve fut très dure pour toi, peut-être même plus dure que la perte de ton père… Si tu avais été là, peut être que tu aurais pu voir quelque chose, avoir un signe d’alerte. Peut-être que tu aurais pu aider Kathleen. Peut-être aurait-elle eu besoin de l’écoute de sa grande sœur, peut-être avait-elle eu envie de se confier à toi mais tu n’étais pas là… Tu n’avais plus envie de danser. La danse avait toujours été votre truc, à toutes les deux, Kathleen et toi maintenant qu’elle n’était plus là, à quoi bon ? Ce que tu aimais, c’était partager avec elle, la voir danser et qu’elle te voie danser… Ce n’était plus possible maintenant. A partir de ce jour-là, tu ne dansas plus… Tu n’obtins pas ton diplôme d’études chorégraphiques cependant tu obtins avec brio ton diplôme de fin d’études générales… Il ne te restait plus qu’à choisir une nouvelle voie…

✰ PARTIE TROIS ✰

Citation :

Chère Amanda,

Si tu lis cette lettre c’est que je ne suis plus de ce monde… J’espère que tu ne m’en veux pas trop… Je suis désolée mais crois-moi, c’était la meilleure solution. Je sais que tu dois te poser des millions de milliards de questions, je vais essayer de répondre à la majorité mais s’il te plaît : ne pleure pas, ne t’en veut pas. Je t’aime plus que tout…

1. Que s'est il passé ?
Je ne sais pas comment l’expliquer… Tout est allé tellement vite. Tout a commencé sur internet… J’ai commencé à parler avec un homme. Il savait trouver les mots que j’avais besoin d’entendre à n’importe quel moment. Petit à petit, il est devenu indispensable à ma vie. Je passais mes nuits à chatter avec lui… J’étais droguée à sa présence même virtuelle. Je crois que je suis tombée amoureuse… En tous les cas, je suis tombée dans un beau piège. Lui m’a fait croire aux merveilles, il m’a dit être tombé amoureux. Je l’ai cru… J’ai été idiote… J’ai appris qu’il habitait aussi Montgomery. C’était tellement beau à mes yeux, je ne me suis pas doutée une seule seconde que c’était un peu (beaucoup) louche. On s’est rencontré, pendant plusieurs semaines il a été le petit ami parfait mais il a commencé à se montrer exigeant. Il voulait que je m’habille comme ci ou comme ça. Puis il m’a présenté ses amis… Un groupe louche… Mais j’étais dépendante à lui. J’étais prête à tout pour ne pas le perdre. C’est comme ça que j’ai commencé le trafic. Jamais la police ne se serait douté d’une adorable adolescente, fille de bonne famille… Une fois entrée dans la spirale, je ne pouvais plus en sortir… Tout ça a commencé il y a huit mois.

2. Est-ce que quelque chose aurait pu y changer quelque chose ?
Je ne crois pas… Tu sais, je suis allée voir la police mais ils m’ont dit qu’ils n’y pouvaient rien… J’ai eu l’impression qu’ils me jugeaient…  Que finalement, je m’étais foutue toute seule dans le pétrin. Ils n’ont pas voulu m’aider… A qui pouvais-je en parler ? Certainement pas à maman quand à toi, je ne voulais pas t’embêter avec mes problèmes. Je t’ai menti, je n’allais pas en stage, je passais mes journées avec ce groupe, à faire du trafic, à me faire violer aussi… Je n’étais plus rien… Je me détestais. Il n’y avait pas d’autre issue… Il valait mieux que tout se termine comme ça…

Voilà, tu sais toute la vérité mais tout ça n'est la faute de personne, juste la mienne. Je n'aurais pas du être aussi naïve. S'il te plaît, ne raconte rien de cela à maman ni à personne. J'avais juste besoin de me confier à toi, à travers cette lettre, en espérant que tu comprennes. Je t'aime... Sois heureuse, je t'en prie. Tu mérites une vie passionnante et belle, tu m'entends ? Vis-là pour moi... Je veillerai sur toi et maman, avec papa...

Kathleen

Tu relisais encore et encore cette lettre… Pourquoi donc la mort s’acharnait-elle sur votre famille ? Etiez-vous donc maudits ? Tu commençais sincèrement à te le demander… Tu relisais encore et encore cette lettre… Pourquoi donc la mort s’acharnait-elle sur votre famille ? Etiez-vous donc maudits ? Tu commençais sincèrement à te le demander… Qu’allais-tu faire de ta vie ? Là était l’autre question… Militaire pour rendre hommage à ton père ? Avocate pour ta sœur ? Tu ne sais pas pourquoi ni comment mais naquit bientôt en toi la certitude que tu voulais devenir policière. Pourtant, tu les détestais pour ne pas avoir su écouter ta sœur… Tu voulais peut être comprendre… Comprendre pourquoi ils s’étaient fichus d’elle… Mais avant ça, tu voulais étudier… C’est pourquoi tu repartis à Los Angeles, à Crystal Cove plus particulièrement où tu trouvas un petit nid où t’installer. Tu proposais à ta mère de venir avec toi mais elle voulait te laisser voler de tes propres ailes, et puis, elle avait sans doute besoin de se reconstruire aussi et pour elle, la reconstruction était à Montgomery. Tu lui promis cependant de venir le plus souvent possible et de l’appeler tous les jours. C’est ainsi qu’une nouvelle vie commença pour toi, loin de la danse, loin de l’Alabama… Un nouveau saut dans l’inconnu…

1. Amanda-Lynn vit à Crystal Cove depuis l’âge de dix-neuf ans. ✰ 2. Elle a commencé à écrire il y a quelques mois à peine, se lançant dans l’écriture d’un roman se déroulant à l’époque des sorcières de Salem, un évènement historique qui la passionne. ✰ Il y a deux ans, elle s’est fait tirer dessus dans l’omoplate. Cela reste un évènement traumatisant pour elle-même si elle refuse d’en parler. Elle a eu besoin de plusieurs semaines de convalescence pour se remettre même si elle allait tout de même au boulot, incapable de rester chez elle à se reposer et en ne faisant rien. Aujourd’hui encore, elle est obligée de suivre des séances de kinésithérapie. ✰ 3. Elle n’a pas été épargnée lors de sa formation pour devenir policière. Il faut dire que son corps de danseuse n’était pas forcément lui qu’on attendait pour une policière cependant, elle a su montrer ses forces, faire ses preuves. Aujourd’hui encore, ses coéquipiers ont tendance à être protecteurs avec elle ce qu’elle déteste. Elle n’a pas envie d’avoir cette impression d’être fragile à leurs yeux. ✰ 4. Pendant ses études à l’université en balistique, elle était du genre à aller sans cesse aux fêtes, ayant besoin de se libérer, de se sentir vivante. Elle a enchaîné les relations d’un soir et c’est une époque qu’elle regrette un peu… Aujourd’hui, elle espère trouver l’homme fait pour elle… Et il faut dire qu’elle est très exigeante en amour… Elle a besoin d’un homme pas macho, brun aux yeux clairs et avec qui elle se sente en confiance comme avec un meilleur ami ✰ 5. Elle se déplace toujours en vélo. ✰ 6. En dehors du travail, c’est quelqu’un de très féminine. Elle porte presque exclusivement des robes et des jupes et garde la plupart du temps ses cheveux lâchés… Cependant, ce n’est pas un fana du maquillage. Elle préfère rester assez naturelle mais elle ne dit pas non à un peu de blush et d’ombre à paupières. ✰ 7.Elle adore les animaux spécialement les chats. Elle ne supporte pas de voir les animaux abandonnés par leur maîtres. C’est pour cela qu’elle s’est engagée bénévolement dans un refuge animalier ✰ 8. Elle est fière de son accent du sud. ✰ 9. La danse lui manque même si elle refuse de se l’avouer. ✰ 10. Aime énormément la natation ✰ 11. Adore cuisiner mais est une piètre pâtissière. ✰ 12. A un véritable péché mignon pour les macarons et les éclairs à la vanille. ✰ 13. Passe très peu de temps sur les appareils de nouvelle technologie ; elle n’est d’ailleurs pas inscrite sur les réseaux sociaux. ✰ 14. Lit en moyenne un livre par semaine ✰ 15. Adore coudre.

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