INTRIGUE N°1 : le marathoncours Forrest, cours !

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Mesdames et Messieurs, bienvenue au marathon caritatif de Crystal Cove !

La nouvelle maire, soucieuse de son image, a décidé d’organiser un marathon afin de soulever des fonds pour l’association « En paix avec les ovnis ». Une vaste course de 40 kilomètres qui a commencé devant la mairie ce matin, a traversé les villes voisines pour se terminer sur la plage, où divers stands de boissons énergisantes fluorescentes et des biscuits en forme d’aliens cuisinés par les membres de l’association attendent les participants.
Ces derniers ont d’ailleurs dû faire face à un  changement de parcours de dernière minute, puisqu’un arbre centenaire s’est écroulé sur le tracé initial à cause de la tempête de cette nuit. Les organisateurs ont alors déplacé la course, obligeant les participants à traverser une sombre forêt au chemin périlleux et très boueux, investi de toiles d’araignées et autres insectes peu sympathiques. C’est donc avec bravoure, tâches de boue et piqûres que presque tous les participants –hormis les retardataires ayant abusé des cônes de palourdes de Skipper- ont désormais franchi la ligne d’arrivée sains et saufs, rejoignant un public fidèle.

NOTE : il vous est donc possible de participer à cet évènement de diverses façons : en tant que bénévole dédié à l’organisation du marathon, coureur, membre du public ou simplement pauvre clampin venu promener son chien sur la plage. Les réponses courtes sont à privilégier pour faire avancer le sujet rapidement.
Pour pimenter le jeu, nous avons mis en place une liste d’actions à réaliser par votre personnage afin de gagner des points. Bien sûr, chacun ne pourra exécuter chaque action qu’une seule fois. Pour nous faciliter la tâche, merci de mettre vos actions en gras. En cas d’oubli, n’hésitez pas à nous envoyer un MP à la fin de l’évènement.
Et le plus important, amusez-vous bien !    

Citation :

• crier un encouragement humiliant + 5 points
• se faire un masque de boue + 5 points
• jeter des choses peu ragoûtantes sur les participants + 5 points
• gêner la course d’un coureur (croche-patte, poussée innocente vers un arbre et autres stratagèmes) + 10 points
• tricher pendant la course (prendre un raccourci, bidouiller la liste, etc ...) + 10 points
• introduire de l'alcool dans les boissons énergisantes + 10 points
• courir en sous-vêtements/nu + 15 points

Le marathon est un événement plutôt sympa organisé par la mairie et je profite de ma résolution à me remettre sérieusement au sport pour m'y inscrire. Avec la chance que j'ai, c'était sans compter le changement de parcours. Tenue de sport enfilée, baskets bien attachées aux pieds, je suis tranquillement le parcours. Au détour d'un chemin, je reconnais l'endroit. Je sais que la ligne d'arrivée se trouve sur la plage et je sais exactement comment m'y rendre plus rapidement. Mon cousin et moi avons eu l'idée de faire peur à mon frère un jour qui avait un rendez-vous galant sur la plage et nous nous étions caché un peu plus loin pour le surveiller depuis les bois.

Je jette quelques regards alentours puis je passe sous la barrière de limitation de parcours. À petites foulées, je prends le sentier hors-parcours et continue à regarder autour de moi, pas vraiment à l'aise à l'idée de me faire attraper en train de tricher. Je me mets à sourire, contente de moi. Je vois déjà le sable apparaître à quelques mètres. Finalement, j'ai peut-être réussi mon coup. Je presse le pas un peu plus avant d'ouvrir de grands yeux. Oh non, je ne l'avais pas vu venir cela. Je me trouve au bout milieu de nombreuses toiles d'araignées et je vois une énorme bête descendre de son fil pile devant mes yeux. Je baisse les yeux et je vois que je me suis arrêtée sur un nid de fourmis. Qui a dit que j'avais réussi mon coup, hein?

T’as décidé de participer au marathon, tu sais pas trop pourquoi, peut-être parce que c’est du sport et que t’adores ça, c’est sûr que c’est pas pour leur délire de tarés. Tu t’es dit que ça pourrait être drôle, un petit défi que tu te lances à toi-même, tu vas pas en crever de toute façon, sauf si tu finis dernier mais ça, y a aucun risque, t’as confiance en tes capacités et t’es pas franchement connu pour jouer fair-play, ouais plutôt du genre prêt à tout pour gagner. C’est pour ça que dès que t’as eu l’occasion, t’as emprunté un chemin adjacent, un petit raccourci qui va te faire arriver en avance à la ligne d’arrivée, bien sûr tu regardes bien qu’il y ait personne entrain de t’observer puis tu te faufiles comme si de rien n’était, innocent comme le gosse qui vient de naître, ou l’agneau tu sais plus. Tu poursuis ton chemin, tu ralentis pas au cas où quelqu’un te voit et puis quitte à prendre un raccourci autant y mettre l’énergie pour arriver en tête de file. En chemin tu croises une nana qui a visiblement eu la même idées que toi mais apparemment elle a eu moins de chance, ah les filles et les bêtes. T’es tenté de t’arrêter mais en même temps tu te dis qu’elles se sont trop battues pour l’égalité des sexes pour que t’ailles lui donner un coup de main, certaines même se foutent encore à poil pour être reconnues comme les égales des hommes autant la laisser se démerder non ? C’est un service que tu lui rends et puis, toi, t’es fervent défenseur de l’égalité homme-femme et tu vas pas trahir tes propres principes quoi. Elles veulent être traitées comme des hommes ? Eh bien soit. Tu la bouscules sciemment mais affiches une mine innocente en bafouillant de brèves excuses pour dissimuler ton sourire quand tu la voies s’embourber dans les toiles d’araignées. Tu continues ton chemin, toi, femmes indépendantes jusqu’au bout.

Ce marathon est fait pour toi. Pour montrer à tous ces losers que c’est toi le meilleur, et qu’en plus d’avoir une belle gueule t’es aussi un type sportif qui va leur en mettre plein la vue. […] Ouais en fait c’est même pas forcément vrai. Quand tu cours, c’est pour échapper à ta voisine tarée. En fait là, t’es déjà essoufflé. Courir tout seul comme un blaireau, t’as jamais compris l’intérêt. T’as même pas pensé à prendre ta musique, et en plus de ça y’a pas un seul mec potable à mater parmi les coureurs. Y’a bien une petite blonde avec des tâches de rousseur, mais tu ne peux décemment pas rester derrière elle juste pour lorgner ses fesses. Question de fierté. Enfin fallait quand même que tu te montres, pour faire genre que t’es un type généreux qui aident les timbrés des OVNI. Mais t’as l’impression que la chance tourne quand on annonce un changement de parcours, parce que cette forêt tu la connais comme ta poche. Tu simules un malaise pour te mettre sur le côté de la course, puis tu disparais discrètement derrière une fougère en direction de la plage. Non mais attendez, tu ne vas pas non plus te faire chier à prendre le chemin le plus long. Un abandon n’est pas envisageable, mais prendre un petit raccourci … T’es pas vraiment étonné de voir une gonzesse empêtrée au milieu de toiles dégoûtantes, pour toi c’est simplement une fille qui s’est égarée involontairement. C’est bien connu que les nanas n’ont aucun sens de l’orientation. La pauvre. Enfin toi t’as un chrono à rattraper, et puis t’es pas Mère Teresa. « C’est normal l’araignée venimeuse devant ta gueule ? » Tu demandes en haussant le ton, la regardant à peine quand tu passes devant elle. Tu la gratifies juste d’un sourire colgate d’enculé. En fait t’y connais rien aux araignées, mais si tu peux la faire flipper un peu par la même occasion, ça te fera une concurrente en moins. « La prochaine fois, oublie pas la boussole ! » Puis tu te tires sans demander ton reste. Sauf que quelques mètres plus loin, tu commences à avoir un sérieux point de côté. Chiottes, tu savais bien que t'aurais dû emporter une bouteille d'eau. Alors tu t'accoudes à un arbre pour reprendre ton souffle quand tu vois Ken débarquer de nulle part. Il va encore croire que tu le suis à la trace, toi au fond ça te fait bien marrer. N'empêche que ce bâtard, c'est vraiment un sale tricheur ... Tu te planques un peu, juste pour le laisser passer devant toi, puis tu te mets à le poursuivre comme si de rien n'était. « Bordel tu pourrais m'attendre, j'ai cru que je t'avais perdu ... » Ouais ok, tu cherches.

Entourée de bêtes indésirables et dégoûtantes est le pire qui pouvait m'arriver. Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je me retrouve face contre terre, voyant le responsable de ma chute prendre la fuite. J'ai le temps de voir son visage et me promets d'aller me venger sur la plage. Il a triché, en plus, le bougre. Moi aussi, mais c'est différent... Je sursaute quand un autre gars m'adresse la parole mais je reste plus focalisée sur la soit disant araignée venimeuse que sur ce qu'il me raconte. Il repart déjà après avoir crié une insulte sexiste mais là, tout de suite, face aux bestioles, la cause féministe n'est plus vraiment mon souci.

J'essaie de sortir des toiles d'araignée sans le quitter du regard mais je me rends compte qu'elle se trouve sur mon t-shirt, sur mon ventre, et qu'elle monte dangereusement vers mon décolleté. Je me mets à crier et enlève carrément mon t-shirt, me retrouvant en soutien-gorge. Mais les fourmis ont commencé à monter sur mes jambes et je m'empresse d'enlever mon pantalon, parsemé ici et là de fourmis. Je me mets à courir à folle allure vers les garçons qui semblent avoir retrouvé le parcours officiel. Plus jamais je ne viens dans cette satanée forêt ! Tu parles d'un marathon, se retrouver en petite tenue en bord de plage ! Je secoue mes vêtements comme si de rien était. Pourvu que ce moment humiliant ne soit vu par personne... mais j'entends l'animation de la plage toute proche...

En apparence, Cody et Zéphyr sont loin d'être des sportifs accomplis. Ils peuvent passer des journées entière jouer à la console, en s’empiffrant de saloperies et le tout agrémentés d'insultes. Mais pour une fois, Cody il s'est mit en tête que ça pourrait être cool de se mêler à la foule et de se sociabiliser. Ils ne sont pas insociables, mais c'est vrai qu'ils passent pas mal de temps ensemble et qu'il sent que Zéphyr a besoin de voir autre chose que lui en train de se pavaner en caleçon à travers tout l'appartement.  « T'es canon mon petit poussin en tenue de sport. » dit-il pour détendre l'atmosphère à son ami qui fronçait les sourcils à l'idée de devoir mettre rapidement un pas devant l'autre. Pourtant Zéphyr est certainement celui qui court le plus vite, qui a la meilleure condition physique, mais il cache ce talent pour éviter ce type d'exposition en publique. En arrivant, ils rejoignent directement les autres participants et se mettent à faire de petites foulées. En chemin, tout ne se passe pas comme prévu et ils sont obligés de s'aventurer dans une sombre forêt, le genre bien flippant à la Hansel et Gretel. « Tu ne me lâches pas Hansel, je veux pas finir cuit comme un lapin par la vilaine sorcière. » Cody ne peut pas s'empêcher de blaguer pour détendre l'atmosphère. Ce qu'il déteste par dessus-tout c'est perdre et s'il sont venus ici, c'est bien pour gagner. En voyant qu'ils étaient tous en train de se suivre comme des fourmis, Cody se rappela qu'il avait emporté avec lui quelques trucs bien sympa pour rendre cette course un peu plus intéressante. Il sort des boules puantes de sa poche et en balance sur ceux qui trouvent juste devant eux et en profite pour accélérer le pas. « C'est la version wizard, mais sans balai et sans magie aussi. » dit-il en s'adressant aux autres participants, il passe d'autres conneries à Zéphyr, bousculent sans pressions ceux qui se trouvent en travers de leur chemin. Ils sont pitiés.

Depuis que Cody vit avec toi, ta petite routine tranquille à totalement était bousculée. Faut dire que le bonhomme est toujours en action, toujours en train de dire ou faire une connerie. Alors ouais, des fois vous vous prenez la gueule mais ça ne dure jamais bien longtemps. Parce que Cody tu l'aimes vraiment bien et que t'es content qu'il soit ton colocataire. Il t'avait trainer un peu de force au marathon. Puis une fois sur place tu t'es dit que ce n'était pas si nul que ça. Sac sur ton dos, t'as pris le soin de le remplir d'un tas de petites surprises, histoire de rigoler un peu. Tous les deux, vous allez mettre un peu le bordel avant de disparaitre sagement. Tu trottines, histoire de ne pas trop te fatiguer dès le départ. T'es pas vraiment un grand sportif, courir c'est pas ton truc. Toi tu préfères prendre ta planche et combattre les vagues. Tu suis Cody comme un petit toutou bien sage. Tu l'observes du coin de l'œil lorsqu'il balance des boules puantes sur les autres concurrents. « Viens, j'connais un chemin secret. » Puis sans prévenir, tu le tires par son tee-shirt et tu l'entraînes à travers les buissons, tu connais un raccourci, comme ça vous aurez un peu d'avance sur les autres. T'en profites pour sortir une bouteille de vodka et tu la mets sous le nez de ton compagnon. « Il faut trouver le stand de boissons, histoire de voir qui vomira le premier. » T'es assez joueur comme mec, encore plus depuis que Cody est entré dans ta vie.

Ce qu'on ne peut pas revendiquer c'est qu'ensemble, ils sont invincibles et même mieux, ils brillent d'ingéniosité. Comme s'ils s'inspiraient, mais dans la connerie. Ce qui est le cas à l'heure actuelle. Après avoir balancé des boules puantes et poussé quelques participants dans les orties, il se laisse entraîner par Zéphyr dans un raccourci. Même pas il lui laisse le choix, Cody se fait tirer par le tee-shirt et manque de tomber à plusieurs reprises. Une aventure qui commence bien et qui promet d'être mémorable. Ils s'arrêtent puis Zéphyr lui montre une petite bouteille de vodka qu'il agite sous son nez. « Il faut trouver le stand de boissons, histoire de voir qui vomira le premier. » Évidemment, Cody est emballé par son idée et il imagine déjà l'état des autres coureurs à la fin de la course. « Ton idée est géniale mec, ça va les mettre à l'envers.  » Zéphyr il cache bien son jeu et quand on le connait, on s’aperçoit à quel point il peut se montrer espiègle. « Suis-moi, j'ai repéré où était le stand. » grâce au raccourci de Zéphyr, ils rattrapent le bord de la route sans trop de difficulté. Des filles en sous-vêtements passent devant eux, leurs cerveaux beuguent pendant quelques secondes. « Vas-y on en met dans toutes les bouteilles et j'ai de la ficelle, on pourrait l'accrocher à l'arbre qui est un peu plus loin puis à l'autre, histoire de pimenter le truc. » histoire qu'ils se pètent tous la gueule en même temps, qu'ils digèrent plus vite leur boisson et qu'ils vomissent plus vite. On sous estime bien trop souvent le pouvoir d'une petite ficelle dans ce type d'évènement.

Une course ? L'expression de Jill s'était voulue légèrement ironique lorsqu'elle avait appris la nouvelle. Certes, c'était pour une association, mais courir 40 kilomètres, très peu pour elle. Courir tout court en fait. Elle préférait encore faire du sport en salle mais pas ça s'il vous plaît. La Beauchamp viendrait en simple supportrice, ce qui était déjà bien. Et elle fut râvie de sa décision lorsque, en arrivant sur les lieux, on lui expliqua que le chemin avait été modifié et que les participants allaient devoir passer par la forêt du coin, qui devait être encore pire que la forêt interdite des aventures du petit sorcier à lunettes, à en juger par les quelques personnes qu'elle vit couvertes de boue. Continuant son chemin jusqu'aux divers stands, elle jeta un coup d’œil à la liste des concurrents et remarqua quelques noms qui ne lui étaient pas inconnus. Ce qui n'était pas une chose pour tout le monde. Prenant un air des plus sereins, elle se mêla aux autres personnes du public qui se contentaient de regarder et d'encourager avant de se faufiler derrière un arbre duquel elle ne fit dépasser que son pied, pied qui fit trébucher la personne qui passait par là. Oups. Affichant un petit air satisfait, elle s'éloigna ensuite, ni vue ni connue. De toute façon, elle ne l'avait jamais aimé, cette personne. Alors si elle pouvait lui éviter la victoire, c'était avec plaisir. De retour vers le reste de la foule, elle fut assez étonné de voir des personnes en sous-vêtements passer devant elle. C'était un marathon à poil ou bien ? Haussant les épaules, elle frappa dans ses mains en voyant une femme qui semblait avoir plus de mal à courir. Levant une main vers le haut, Jill s'écria : "Courage, la ligne d'arrivée est proche ! Enlève tes vêtements ! Ça sera déjà du poids en moins à supporter !" Parce que ouais, c'est vrai qu'elle n'était pas toute fine et vu tout ce qu'elle portait, ça devait bien lui faire un ou deux kilos supplémentaires. C'était déjà ça de gagné.

Les conneries sont devenues habituelles chez toi, encore plus depuis que Cody habite avec toi. Parce que ouais, c'est de sa faute si t'es comme ça. C'est toujours de sa faute de toute façon, quoi que tu fasses ou quoi que tu dises. C'est lui qui t'entraîne à chaque fois (ou presque) à faire des bêtises. Sourire aux lèvres, il trouve ton idée démentielle et toi ça te fait plaisir. T'as pas vraiment l'habitude que quelqu'un confirme tes idées, du moins c'était avant de rencontrer la petite bande. Comme si de trainer avec eux t'avais redonner confiance en toi. Vous retrouvez vite fais le bord de la route et t'aperçois déjà le stand de boissons un peu plus loin. La chance, il n'y a personne aux alentours. Tes yeux s'accrochent un instant sur les corps dénudés qui passent devant vous, les meufs sont en chaleur ou quoi ? Puis tu te re concentres sur ta tâche. « Fais le truc avec ta ficelle, moi je m'occupe des boissons. » Sans attendre, tu dévisses les bouchons des bouteilles de boissons énergisantes et tu verses de la vodka dedans. Tes gestes sont rapides et précis, comme si t'avais fait ça toute ta vie. Tu te marres en même temps, parce que t'as hâte de voir la tronche des coureurs quand ils vont boire ton mélange magique. Puis tu rejoins Cody et tu prends le bout de la ficelle pour aller l'attacher à l'arbre, de façon à ce que votre piège traverse le chemin des candidats. « Tends la bien ! » Vous êtes les rois aujourd'hui, les rois de la connerie.

Toi ? Courir ? Ca ne te dérange habituellement pas. Mais, participer à un marathon ? Il en est hors de question. Si tu y participais, tu sais exactement que tu privilégierais la victoire des autres que la tienne. Tu les laisserais passer sans aucun scrupule, parce que tu es trop gentille. C'est loin d'être un grand esprit de compétition. Alors, tu t'es décidé de tenir un stand de rafraîchissement à l'arrivée. Le stand de limonade fait maison parce que tout le monde adore la limonade. Du moins, les gens normalement constitués. Et puis, là où est placé ton stand, tu peux apercevoir les gens sortir de la forêt et les encourager. Et ça, c'est plutôt cool. Surtout qu'ils viennent de traverser une forêt bien plus terrifiante que la Forêt Interdite. Aujourd'hui, tu es bien plus d'humeur à faire des blagues aux autres qu'à compatir. Tu l'avoues et il est vrai que ton côté espiègle peut donner de sacrés trucs. Et dans ton esprit, tu sais déjà quels coups foireux tu vas effectuer et surtout lequel va être le premier à être réalisé. Alors, tu t'adresses à une des participantes, n'importe laquelle. Tu ne la connais pas forcément mais tu t'en fous. Insinuer que c'est un ancien mec peut être tellement gênant pour la personne en question. « Allez mon chéri !  Tu peux le faire ! En plus, tes parents sont là, rends les fiers pour une fois !  » Tu désignes un couple de petits vieux installés non loin de toi pendant que tu t'égosilles.

Je cours vers la plage, tellement pressée de quitter cette forêt de malheur. En pleine course, je remets mon t-shirt, puis, en essayant de courir je remets mon pantalon mais bien sûr, je m'étale la tête la première dans la sol humide, froid et boueux. Je grogne et essuie mes yeux pour enlever la boue et voir autour de moi tout en me relevant. On dit que la boue est bonne pour la peau, mais j'ai plus l'habitude des masques le soir, seule et surtout, dans un environnement beaucoup plus serein.
Je gagne enfin la plage et passe mon bras sur mon visage pour tenter de me nettoyer comme je le peux. Je remarque le stand de limonade d'Aries et m'empresse de la rejoindre, essoufflée, en titubant. Arrivée à sa hauteur, haletante, je lui dis:

- Plus jamais... jamais... je fais ça... c'est toi qui avais raison de tenir un stand... Tu me sers un verre s'il te plaît?

Toute rouge, fatiguée par ma course mais surtout les épreuves humiliantes que je viens de vivre, je n'attends pas sa réponse et j'avale d'une traite un grand verre de limonade. Je le repose vivement sur la table, les yeux brillants de larmes à cause des bulles.

- boarf, pfff...

Et je m'allonge dans le sable en me disant que tout est enfin fini!

Tu continues donc ton chemin, mais t’avais pas prévu de rencontrer la vermine qui te suit à la trace depuis quelques mois. Tu tentes de l’ignorer, comme d’habitude mais faut croire qu’il te cherche, genre vraiment et t’as beau être un gars patient, mais il y aura un moment, où ça n’ira plus, un moment où ça partira et faut que t’évite ça, car tu te connais, trop bien. « Cours donc en silence » tu dis simplement, la neutralité t’a à la peau, c’est bien, continue comme ça que tu te félicites, il n’est pas là, il n’existe pas mais bordel, dans cette forêt, ce serait tellement pratique de lui refaire portrait au point de la défigurer et l’abandonner dans un coin sombre, ni vu ni connu. Soudain, t’es tellement perdu dans tes pensées que t’oublies de regarder où tu marches alors tu glisses, comme un con mais t’as la présence d’esprit de le faire avec classe, en mode je sais que ça allait arriver et je m’en tape, je peux le gérer sans problème. En moins de deux tu te retrouves sur tes jambes, mais ça te fait chier car tu es complètement recouvert de boue et tu ne sais combien de colonies de microbes, bêtes toutes dégueulasses les unes que les autres. Tu n’aimes pas ça, mais alors pas du tout, tu dégage la boue de ton visage, parait que les masques comme ça sont bons pour la peau, pas pour toi, tu laisses ça aux nanas. Tu repères quelques personnes en petites tenues et tu te dis, allez pourquoi pas, alors t’enlèves aussi tes fringues, c’est tout de suite mieux sans ce sentiment d’être dans un marécage. Malgré ta chute, tu restes digne, puis faut dire que ton corps te rend justice, tu fais beaucoup d’exercice autant le partager avec les autres. Tu rejoins la plage quelques instants plus tard, tenue de sport sous les bras, finalement tu remets juste ton pantalon et t’approches quelu'un pour prendre quelque chose à boire, que tu recraches immédiatement, quelques centimètres plus haut et tu le faisais sur son visage. « Putain, c’est quoi ce truc ? » t’apostrophe un des bénévoles, assez fort sous le coup de la surprise.

ÉVÉNEMENT : la tempête de sableêtre dans le vent, c'est une ambition de feuille morte

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L’heure est à la célébration, entre athlètes essoufflés, amis qui s’empiffrent et organisateurs qui distribuent des casquettes marquées d’une soucoupe volante aux coureurs. Mais c’était sans compter les rafales de vent qui recommencent à souffler sur la ville alors que le bulletin météorologique avait promis une accalmie durable. Le sable commence à tourbillonner, aveuglant, les verres en plastique à se renverser, salissants, et les enfants à pleurer, bruyants. La panique générale gagne bientôt les habitants de Crystal Cove, car la plage n’est pas le meilleur endroit où se trouver pendant une tempête d’une telle ampleur !
Et vous, êtes vous un retardataire, le visage agressé par les branches d’arbre de la forêt agitées par les éléments ? Etes-vous un bénévole chargé de la sécurité du marathon, abandonnant votre poste pour trouver refuge ? Etes-vous un proche venus soutenir votre fils, votre cousin, qui regrette d’avoir voulu faire acte de présence ?

RAPPEL : Les réponses courtes sont à privilégier pour faire avancer le sujet rapidement.
Pour pimenter le jeu, nous avons mis en place une liste d’actions à réaliser par votre personnage afin de gagner des points. Bien sûr, chacun ne pourra exécuter chaque action qu’une seule fois. Pour nous faciliter la tâche, merci de mettre vos actions en gras. En cas d’oubli, n’hésitez pas à nous envoyer un MP à la fin de l’évènement.

Citation :

• finir la course malgré le vent + 5 points
• profiter de la tempête pour voler des provisions + 10 points
• aller se baigner en bravant les éléments + 10 points
• trouver refuge au détriment d'autrui + 10 points
• sauver quelqu’un (humain, animal) de la tempête de sable + 15 points

Il aime faire des conneries, mais elles sont mieux faites quand il est accompagné de Zéphyr. Ensemble, ils brillaient de milles feux. Il n'aurait jamais pensé utiliser un marathon comme terrain de jeu et surtout que Zéphyr aurait de bien meilleures idées de conneries que lui. Vraiment, aujourd'hui il remarque à quel point ils font la paire. Tandis que le blond s'occupe de mettre la tête des autres concurrents complètement à l'envers, Cody lui il installe une ficelle qu'il attache à deux arbres et surtout, il s'assure qu'elle soit bien tendue. Son but ? Après que les coureurs aient eu leur dose de vodka énergétiques, qu'ils se ramassent face contre Terre et qu'ils se mettent à vomir leur tripe. Ils sont sadiques et impitoyables. « Là s'ils ne se pètent pas la gueule, je ne peux plus rien pour nous. » Avant que d'autres filles dénudées ne fassent leur apparition, le hacker et le cambrioleur prirent la poudre d'escampette. Ils se cachèrent dans un buisson pour observer le résultat de leur oeuvre et il n'est pas déçu du résultat. Cody se met à rire à s'en rouler par terre tellement la scène est bonne. Certains recrachent directement la boisson, d'autres reviennent couverts de boue et c'est à ce moment-là que le brun s'interroge sur l'idée de départ de cette course. Il a l'impression que c'est devenu un vrai lieu de torture, que c'est la remixe de Koh Lanta. « J'espère qu'on va gagner l’immunité à la fin. » dit-il en plaisantant. Sur cette note bien joyeuse, ils repartirent en direction du grand final. Cody sort de son sac des pétards qu'il balance derrière lui. C'est sur là, on allait les détester pour la fin des temps. Le problème c'est qu'ils avaient trouvés un adversaire bien plus malin qu'eux, le temps. Une tempête de sable sévit actuellement. Ils ont certainement dû prendre plus retard qu'ils ne le pensaient ne pouvant éviter l'inévitable. D'un seul coup, elle les attaque sans même qu'ils ne puissent se défendre. Cody lâche un tas de jurons lorsqu'il se prend du sable dans les yeux, ça lui pique et surtout il n'y voit presque plus rien. « Putain vais devenir aveugle, je le sens. Porte-moi sur ton dos, sauve-moi Zéphh. » dit-il dramatiquement en se frottant les yeux qui sont devenus complètement rouge.

Tu as décidé d'être une simple spectatrice. Tes parents ont insisté pour garder Ava et tu leur en es reconnaissant d'être toujours aussi présents après 4 ans de longue galère. Donc, tu as débarqué sur la plage, te disant, cool, je vais pouvoir mater l'arrivée de là. Sauf que tout le monde connaît les tendances mythomanes de la météo. Sérieux, même toi, t'aurais pu travailler là-dedans. Annoncer la météo y'a rien de bien difficile. La météo avait annoncé un soleil exquis, des températures à tomber par terre et voilà le superbe temps auquel toute la population de Crystal Cove a le droit, une tempête de sable. Un peu à la Koh-Lanta. D'ailleurs, tu connais très bien Gégé, tu l'as rencontré à Hawaï avec tes parents. Sauf qu'il était nul et qu'il a pas gagné. Enfin bref. Alors, tu décides d'aller trouver refuge, pour te mettre la bruit. Hors de question que tu perdes la vie à cause d'une tempête de sable. Tu préférerais que ça soit les autres qui crèvent. L'instinct de survie quoi. Tu te précipites donc vers les cabanons de la plage, en bousculant les gens qui tenteraient d'atteindre le cabanon le mieux protégé avant toi. Un pour tous, et tous pour toi.